le peuple des rennes de megan lindholm

Résumé éditeur :

Rassemblés dans une intégrale collector, Le peuple des rennes et Le frère du loup forment un roman à trois voix, véritable épopée de fantasy où règnent le froid, une faune dangereuse et la puissante magie des esprits.

Un incontournable de Robin Hobb !


★★★☆☆ J’ai un peu aimé.

Avis :

Megan Lindholm, alias Robin Hobb («  L’assassin royal » et une multitude d’autres titres) m’a bien eue !

Ah … pauvre lectrice émotive que je suis ; le processus d’identification littéraire a parfaitement fonctionné en ce qui me concerne avec son personnage principal, Tillu. Cette jeune femme est seule et elle fuit les violences en tous genres pour protéger son fils  « à l’esprit d’un nourrisson », au cœur d’un âge de bronze gelé au fond de la toundra.

Mon esprit, toujours avide de nouvelle aventure littéraire, a été d’autant plus touché que j’apprécie les romans qui ont pour toile de fond les temps préhistoriques, dans la lignée de « Les enfants de la terre » de Jean M.Auel (les premiers titres, un peu moins les derniers) dans lesquels on rencontrait déjà («  Le grand voyage » ) des chasseurs de rennes.
Bref, je m’égare, mais pas tant que ça, puisque finalement nous retrouvons souvent dans ce genre de littérature une personne  de sexe féminin, isolée, courageuse et … guérisseuse.

Ah !!! Les héroïnes spécialistes des plantes sont des images récurrentes de la femme préhistorique-instruite-libre-combative et aspirée malgré elle dans une existence mise en péril par les multiples abus de pouvoir exercés à son encontre dans l’indifférence générale.

Dans « Le peuple des rennes », j’ai apprécié l’univers culturel autour du renne, de la notion de clan et des multiples rapports à la nature sortis de la nuit des temps.

Les développements psychologiques des personnages s’avèrent agréables à suivre, même si les dialogues m’ont fait parfois rire car je les ai trouvés pour certains plus modernes que préhistoriques.

Comme autres points forts… on trouve le (petit) suspense et les rencontres humaines qui font le ciment de ce récit.

Mais pourquoi donc 3 étoiles alors ???

Parce que 200 pages de moins, en élaguant les interminables charabias mystiques du chaman (et de l’apprenti chaman), en enlevant les descriptions sans fin des paysages et de l’élevage des caribous aurait été une judicieuse idée. Sauf pour l’éditeur, qui, du coup, n’aurait pas pu publier en deux tomes, la première fois.

Sacré business !

Je m’étonne aussi qu’il soit recommandé à la lecture à partir de l’âge de 12 ans.

De qui se moque-t-on ?

D’autant que certaines scènes érotiques ne relèvent pas, selon moi, de cette tranche d’âge.

Bon, je reconnais quand même j’ai pris un plaisir certain dans cette histoire, qui m’a dépaysée. MAIS j’ai failli lâcher l’affaire plusieurs fois au cours des 250 premières pages et que malgré ma ténacité, je suis un peu rancunière.

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