tout le bleu du ciel de melissa da costa

Résumé éditeur :

Petitesannonces.fr : Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple.
Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce.
Trois jours plus tard, devant le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d’un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence.

★★☆☆☆ Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre. 

Un joli titre mi poétique mi coloré pour démarrer.

Un début qui, déjà, pourrait vous arracher les larmes. Pensez donc, un charmant jeune homme, avec le meilleur ami qui soit et une famille aimante, apprend qu’il va mourir dans la pire déchéance physique et psychique.
Cela met assurément un coup au moral à tout lecteur même solide.

Avec ça, une décision tout à fait dans l’air du temps, chez les jeunes (et moins jeunes) sans pathologie lourde – f…. le camp en camping-car. Condition ultime : être intimement lié à la personne qui va vivre avec nous H 24, et la prévenir du quotidien éprouvant qu’elle va vivre aux côtés du bientôt malade. Vous suivez ?

Oui, il fallait être audacieux pour écrire un tel scénario, pardon, une telle histoire. Si dramatique, cela va de soit.

C’est une petite annonce qui dirigera une énigmatique jeune fille auprès d’Emile pour (à priori) ce dernier périple pour lui.
Bon, je ne vais pas tourner autour du pot, mon nombre d’étoiles est là pour l’attester, je n’ai pas accroché du tout, je ne suis pas rentrée dans l’histoire.

Pour plusieurs raisons. D’abord, ce côté tragique sans que le malade se plaigne (limite       « LOVE STORY »), ça me plombe à chaque fois. Je ne cours ni après les feelgood ni après les  personnages désespérés comme Emile, même si je sais hélas que ce type de pathologie existe. C’est le traitement qui en est fait qui me gêne.
Le roman « Oscar et la dame rose » m’avait déjà fortement aussi agacé les neurones.

J’ai donc souffert d’une forte lassitude qu’ont généré en moi la structure du roman (pourquoi autant de pages ?) et les contenus du récit, car je suis malgré tout allée jusqu’au bout du livre.

Il faut dire que l’auteure est (très) maline : elle met un temps fou à divulguer certaines informations nous obligeant ainsi à lire plus longuement que voulu (identité de l’âme charitable qui reste auprès d’Emile).

Plus de 800 pages en format poche… ce fût long, pénible, mais Joanne,                                « l’ accompagnatrice » étant auréolée de tant de mystère que bêtement j’ai tenu…pour une histoire des plus improbables, au final, à mon goût.

Avec la petite surprise sur les derniers pages qui arrive comme un cheveu comme la soupe.
Son histoire, par ailleurs, est bien tirée aussi par les cheveux.

C’est vraiment ça qui m’a le plus gêné dans ce roman, des personnages, des situations sans demi-mesure, et du coup je ne suis jamais rentrée dedans.

« Too much » tu meurs !

 

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