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Sukkwan Island de David Vann – Juste lire, par Agnès

Sukkwan Island de David Vann

Résumé éditeur :

Une île sauvage du sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, toute en forêts humides et montagnes escarpées.

C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant.

Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal.

Mais la rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin.

Couronné par le prix Médicis étranger en 2010.

★★☆☆☆ Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre. 

Avis :

Certains prix littéraires me stupéfieront toujours (prix Médicis étranger).

Il en est ainsi de « Sukkwan island ».Encore plus extrême que « Un hiver dans les rocheuses », voici un hiver avec mon fils dans une cabane de pêcheur blottie dans un fjord, sur une minuscule baie du Sud-est de l’Alaska.Pensant débarquer « sur une terre féérique, un endroit irréel « , Jim se replie avec son fils pour de longs mois en tête à tête.Un divorce et sa vie tumultueuse les ont éloignés, pense-t-il.Etre près de l’eau, voir les forêts vierges, avec ni route ni sentier, sentir l’odeur de la forêt…et blablabla…blablabla…. avoir son fils Roy auprès de lui, seraient les desseins de ce père étrange.Comme à mon habitude, je ne dévoilerai pas ce qui fait le nerf de l’histoire, de cet homme plus qu’ambigu.Évidemment, rien ne se passera comme prévu. La nature n’est pas facile à appréhender, surtout quand on foire tout. Mais on aura droit aux longues descriptions de l’installation de la cabane, des ratages, du froid, de l’humidité, des ours volant la nourriture. Les classiques des Éditions Gallmeister dans le grand nord.Voici donc un genre d' »Indian creek », mais sans les animaux sanguinolinant, sans les chasseurs masculinistes.La survie, comme dans tout vrai writting nature s’organise et rien ne nous est épargné.Le roman se partage en deux parties qui placent donc le lecteur tantôt d’un côté du quidam, tantôt de l’autre.Sauf qu’entre les deux, un événement d’une dramatique intensité nous plonge dans le choc puis le fou, le plus complet.Je n’en dévoilerai pas plus, mais reconnais que c’est un livre fort, limite, dérangeant qui, par l’expérience extrême entre un père et son fils fait la part belle aux parents toxiques. Sujet tabou et délicat traité ici de manière particulière, mais traité.

 

 

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