Résumé éditeur :
Septembre 2050.
À Paris, une jeune fille ose encore écrire des lettres avec de l’encre et des feuilles. Sans trop éveiller les soupçons, elle a pu constituer un stock de papier.
Un discret réseau se charge de transporter les missives à travers les plaines, là où les usines électriques ont remplacé les forêts.
Pourquoi et à qui écrit-elle, puisqu’il n’y a plus âme qui vive en dehors des villes ?
Un employé du gouvernement s’en étonne. Il décide de mener l’enquête et fait alors une découverte étonnante.
Sur les Pentes, bien au-delà des usines électriques, aux confins des décharges et des champs de maïs, se cache un secret qui pourrait bien sauver les habitants des villes.
Entre espoir et désespoir, alors que l’avenir semble si sombre, la joie de vivre va peu à peu se frayer un passage.
★★★★☆ Lecture agréable, fort plaisante.
Avis :
Quand j’ai lu le nom de Sioux Berger sur la couverture, une sensation d’harmonie et de quiétude a surgi du passé. En 2006, je l’avais découverte dans la presse et les livres de conseils pratiques pour retrouver (ou trouver) la sérénité. Dès le début de ma lecture, j’ai su que mon cerveau avait vu juste, la plume de Sioux Berger n’avait pas changé.
Quel bonheur de plonger à nouveau dans son univers de prédilection : le bien-être des vivants, et de la Terre.
Avec « Les pentes », cette fiction douce-amère nous propulse en 2050. Nous y suivons Sofia, une jeune femme qui utilise un réseau secret, (ainsi que du vrai papier !) pour s’adresser à ceux qui ont quitté les villes, qui occupent les pentes et qu’elle voudrait rejoindre, lasse de la tromperie gouvernementale à tous les niveaux et ivre d’un mode de vie plus en cohérence avec elle-même.
Entre eux, des usines et des champs agro électriques, des transformateurs, des parcs de panneaux solaires, des colonnes imposante d’éoliennes infinies, des engins agricoles automatisés, etc… tout un monde agressif et désolé. On dit qu’il n’y aurait plus âmes qui vivent en dehors des villes.
Dans les immenses agglomérations, partout la Norme surveille et l’humanité s’y éteint assurément. Au premier comme au second degré.
Dans ce monde de démocratie apparente, où la politique d’intérêt général des villes a fait des ravages, quelques résistants ont pourtant créé un lieu de vie cachée.
Mais les opposants sont nombreux et machiavéliques.
Rien de morbide pourtant dans ce texte, car Sioux Berger a choisi en partie un style épistolaire pour camper son intrigue. Sa plume nourrie de son amour de la Terre et de sa sincérité fait ici l’éloge de la joie de vivre, de la simplicité et du rapport sain à la nature.
APPRENDRE, COMPRENDRE pour S’UNIR et AGIR.
Ce récit littéraire raconte des trajectoires humaines, il documente notre potentielle vie future et nous invite surtout à ne jamais perdre l’essentiel. Avant qu’il ne soit trop tard.
Dès le début de ma lecture, j’ai su que j’avais affaire à un très joli premier roman pour adultes ou jeunes adultes. Un premier roman doux et fort à la fois. Tout ce que j’aime.