Le bureau des jardins et des étangs de Didier DECOIN

Résumé éditeur

Empire du Japon, époque Heian, XIIe siècle. Être le meilleur pêcheur de carpes, fournisseur des étangs sacrés de la cité impériale, n’empêche pas Katsuro de se noyer. C’est alors à sa jeune veuve, Miyuki, de le remplacer pour porter jusqu’à la capitale les carpes arrachées aux remous de la rivière Kusagawa.

Chaussée de sandales de paille, courbée sous la palanche à laquelle sont suspendus ses viviers à poissons, riche seulement de quelques poignées de riz, Miyuki entreprend un périple de plusieurs centaines de kilomètres à travers forêts et montagnes, passant de temple en maison de rendez-vous, affrontant les orages et les séismes, les attaques de brigands et les trahisons de ses compagnons de route, la cruauté des maquerelles et la fureur des kappa, monstres aquatiques qui jaillissent de l’eau pour dévorer les entrailles des voyageurs.

Mais la mémoire des heures éblouissantes vécues avec l’homme qu’elle a tant aimé, et dont elle est certaine qu’il chemine à ses côtés, donnera à Miyuki le pouvoir de surmonter les tribulations les plus insolites, et de rendre tout son prestige au vieux maître du Bureau des Jardins et des Étangs.

★★★☆☆ J’ai un peu aimé.

Critique

Avec le bureau des jardins et des étangs, Didier DECOIN nous invite à un voyage dans le Japon médiéval, à la fois très olfactif et spirituel.
C’est à un récit très élégant qu’il nous convie grâce à une langue fouillée qui tourne hélas, très vite, aux phrases à rallonge, parfois même quelque peu alambiquées.

Je n’ai pas vraiment adhéré à cette histoire de jeune veuve livreuse de carpes impériales, d’abord en raison de son style mais également d’un récit qui perd en force au fur et à mesure du roman. En fait, il ne se passe pas grand chose.

Ce voyage au pays des corps avec leurs parfums et le côté terrien de l’héroïne Miyuki ne m’ont pas convaincue. le romancier s’est plu à mettre longuement en mots les odeurs de la vie, tantôt écœurante et nauséeuse, tantôt sucrée comme l’érotisme (dont il parsème son texte) ou le kaki trop mûr.
A force de rêveries inattendues, d’odeurs décrites en long et en large, d’un style souvent trop dense, c’est moi qui ai fini par avoir la nausée.

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