La couleur du lait de Nell LEYSHON

Résumé éditeur

En cette année 1831, Mary, une fille de 15 ans entame le tragique récit de sa courte existence : un père brutal, une mère insensible et sévère, en bref, une vie de misère dans la campagne anglaise du Dorset.

Simple et franche, lucide et impitoyable, elle raconte comment, un été, sa vie a basculé lorsqu’on l’a envoyée travailler chez le pasteur Graham, afin de servir et tenir compagnie à son épouse, femme fragile et pleine de douceur.

★★☆☆☆ Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre.

Critique

Angleterre, Dorset 1833, c’est là que M.A.R.Y. vit et se raconte de sa propre plume, maladroite mais décidée. Cette jeune anglaise, grâce à sa personnalité hors norme, décrit son chemin de vie et son univers avec une lucidité et une mise à distance touchantes.
C’est qu’elle a beaucoup à raconter. Ici réside le court charme de ce court roman, car que peut-on attendre réellement de l’existence lorsque les forces en présence sont inégales entre homme et femme, entre riche et pauvre ?

Celui qui lui révélera la puissance de l’acte d’écrire, de se DIRE, la précipitera par là-même dans une réalité d’adultes insupportable. Lu en deux heures, ce roman est déroutant par son style écrit enfantin, sans ponctuation et aux fautes grammaticales à répétition. La couleur du lait, récit oral rapporté, langue parlée et mise à plat sur le papier, met à nu une écriture tout en sécheresse représentative des aspérités du quotidien, mais aussi de la rage d’éclairer sa vérité. Le tout ne m’a pas touchée.

Trop d’écrits fictifs ont déjà traité de ce problème sociétal du temps passé, même s’il est vrai que cette stylistique langagière capture parfaitement la façon de ressentir le monde et les aspirations de cette très jeune fermière devenue « bonne à tout faire ». Mais comme j’ai quelques exigences en matière de style écrit, je ne pouvais qu’être déçue.

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