Résumé éditeur :
« Ma mère s’emmerdait, elle m’a transformée en poupée.
Elle a joué avec sa poupée pendant quelques années et la poupée en a eu assez.
Elle s’est vengée. »
Enfant, Elizabeth est une mini-miss exploitée par sa mère.
Au fil des concours, la fillette ressent de plus en plus de rancœur envers ses parents.
Comprenant qu’il lui faut maîtriser son corps si elle veut être maître de son destin, la jeune femme entame sa transformation physique tout en préparant sa vengeance.
★★☆☆☆ Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre.
Avis :
Cinq années de concours de mini miss ont transformé une enfant équilibrée en « bête de foire sophistiquée à l’extrême et hyper féminisée ».
Évidemment, la transformation principale aura surtout été intérieure ; les conséquences psychologiques de cette exhibition forcée et tout son tralala préparatoire sont largement décrites dans ce roman à la première personne. L’héroïne enfant – femme puis femme – détruite se raconte…
Ce sujet, pourtant intéressant, a été, à mon goût, bien mal servi par une écriture pesante, redondante, sans style aucun. Évidemment, car c’est une écriture rapportée de l’oral.
– Où es-tu parti cher Olivier Bourdeaut ? ( dont j’avais adoré les deux précédents romans)
J’ai cherché où était la lumière et ai très vite réalisé que ce troisième texte ne me plairait pas du tout.
Tout est affaire de style, me direz-vous ?
Nan !
En plus de l’écriture oralisée, à l’extrême parfois, limite vulgaire et fade, c’est très vite l’ennui qui l’a emporté.
Ah chez moi, l’ennui livresque ne passe pas !
Je me suis accrochée jusqu’au bout, mais sans jamais m’attacher à cette jeune femme haineuse.
Il m’a manqué un chouïa d’analyse psychologique, des personnages moins artificiels, un décor mieux travaillé, une ambiance.
Bref, du style, quoi !