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L’homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy – Juste lire, par Agnès

L’homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy

Résumé éditeur

Ben Bradford est un modèle de réussite sociale. De la pression parentale cherchant à le détourner de ses ambitions artistiques, il a fait le moteur de son ascension vers les hautes sphères de Wall Street. Ben Bradford lutte, et pourtant, il est bien obligé de se rendre à l’évidence : « réussir », « le plus américain des verbes », le fait vomir. Ce n’est pas avec fierté qu’il pose son regard sur la somme de ses possessions, mais en détaillant chaque objet par le menu, connaissant son prix au dollar près, contraint d’admettre que sa frénésie de consommation dissimule mal un terrible besoin de se sentir exister. Sa luxueuse banlieue l’oppresse et croule sous l’épaisse couche de vernis de l’american way of life qui ternit pourtant un jour à la faveur d’une sordide histoire d’adultère. Et là, Ben Bradford commet l’irréparable. S’ensuit une fuite éperdue, l’adoption forcée d’une nouvelle identité, et la révélation d’un destin qui s’épanouit malgré lui. Kennedy frappe fort et juste, à tel point qu’il instille parfois chez son lecteur une irrépressible envie de se mettre en cavale. –Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot

★★★★☆ Lecture agréable, fort plaisante.

Critique

L’homme qui voulait vivre sa vie est le premier roman de Douglas Kennedy que j’ai lu, et je n’ai pas été déçue.
Véritable page-turner, ce roman raconte l’histoire d’un homme qui, à la suite d’un événement accidentel, quitte sa vie pourtant réussie professionnellement pour une nouvelle identité, une nouvelle région, un nouveau métier.
Le suspens tient au risque qu’encourt le personnage principal d’être retrouvé ; d’être démasqué.
L’écriture simple se double d’une narration à la première personne du singulier pour mieux nous tenir en haleine.

Ce n’est pas de la grande littérature, mais la question posée en filigrane « en quoi une vie matérielle réussie nous empêche-t-elle de s’épanouir personnellement ? ».
Je n’ai jamais retrouvé ce plaisir dans un autre ouvrage de Douglas Kennedy.

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