Le lecteur de cadavres de Antonio GARRIDO

Résumé éditeur

Inspiré d’un personnage réel, Le lecteur de cadavres nous plonge dans la Chine Impériale du XIIIe siècle et nous relate l’extraordinaire histoire de Ci Song, un jeune garçon d’origine modeste sur lequel le destin semble s’acharner. Après la mort de ses parents, l’incendie de sa maison et l’arrestation de son frère, il est contraint de fuir son village avec sa petite sœur malade.

Ci se retrouve dans les quartiers populaires de Lin’an, la capitale de l’Empire. où la vie ne vaut pas grand-chose. Il devient un des meilleurs fossoyeurs des « champs de la mort », puis, grâce à son formidable talent pour expliquer les causes d’un décès, il est accepté à la prestigieuse Académie Ming.

L’écho de ses exploits parvient aux oreilles de l’Empereur. Celui-ci le convoque pour enquêter sur une série d’assassinats qui menacent la paix impériale. S’il réussit, il entrera au sein du Conseil du Châtiment, s’il échoue : c’est la mort.

C’est ainsi que Ci Song, le lecteur de cadavres, devint le premier médecin légiste de tous les temps.

★★★★★ Que du bonheur !

Critique

Avec le lecteur de cadavres d’Antonio Garrido, l’amatrice de bons romans historiques que je suis, a été ravie d’être emportée dans la Chine ancienne du XIIIe siècle dans les pérégrinations du jeune Ci Song.
Ce gros pavé très documenté (+ glossaire à la fin), à l’écriture fluide et précise, de 616 pages nous fait pénétrer au cœur de la Chine impériale dans le sillage du premier légiste de l’histoire.

Les péripéties qu’il rencontre sont innombrables, et c’est à chaque fois l’occasion de comprendre ces temps médiévaux terribles, mais aussi l’avancée technique et l’état spirituel dans lesquels se situaient les gens d’alors.
Inspiré des écrits de Ci Song pour ce qui est de la partie « scientifique », l’auteur a ensuite laissé libre court à son imagination pour le déroulé du récit : entre haine et ambition, amour et mort, intelligence et ostracisme, tous les lieux de ce roman ont une portée symbolique et permettent de situer, en plus d’une époque, un milieu social.

Si vous y ajoutez l’intrigue « policière » digne des meilleurs page-turner, et le personnage principal dessiné tout en finesse et en humilité, les nombreux prix obtenus par le lecteur de cadavres sont, à mon sens, hautement mérités.

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