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la poupée de yrsa sigurdartottir – Juste lire, par Agnès

la poupée de yrsa sigurdartottir

Résumé éditeur :

Une poupée retrouvée par hasard dans un filet de pêche, des ossements remontés des profondeurs de l’océan, des accusations d’abus sexuels sur mineurs : quel peut bien être le lien entre toutes ces affaires ?
Les questions et les enquêtes vont s’enchaîner pour Huldar et Freyja, sur le point de déterrer un lourd passé, et provoquer un effet papillon aux répercussions insoupçonnées…
Le cinquième opus de la série mettant en scène la psychologue pour enfants Freyja et l’inspecteur Huldar.

★★☆☆☆ Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre. 

Avis :

« La poupée » est un roman policier de presque 400 pages venu tout droit d’Islande. Il s’inscrit dans une série entamée en 2011 en France, avec quatre romans précédant celui-ci. Heureusement, comme dans tout bon policier, les intrigues sont indépendantes.

Bon… je ne vais pas tourner autour du pot… j’ai été surprise par ce texte, mais pas agréablement. Il me semble en effet que c’est le livre policier qui m’ait le plus ennuyée jusqu’à ce jour. Et j’en ai lu !

Je ne suis pas dure, je me réfère simplement à mes ressentis : j’ai trouvé qu’entre la 35e page et la toute fin de l’ouvrage, l’ennui ne m’a pas quitté.

Certes, je suis en capacité d’apprécier la spécificité de la littérature nordique et l’ai déjà amplement savourée auparavant. Je connais son tempo particulier, son lien avec la nature, l’île éventuelle sur laquelle se déroule l’intrigue.

Mais avec LA POUPEE, que nenni ! Il ne s’agit pas de cela.

Après deux premiers chapitres nous faisant deviner qu’il y aura un meurtre, ce sont des centaines de pages aux cours desquelles nous partageons allègrement avec un policier désabusé (classique), une psychologue esseulée, plus quelques personnages très peu caractérisés, eux aussi.

Il ne se passe pratiquement rien…

Si l’on veut comprendre quelque chose d’eux, rendez-vous dans les précédents ouvrages. Ou pas !
Ca patauge,  ça patauge,  les  quelques informations son apportées au compte-goutte  ( gelé ?) toutes les 150 pages. Au secours !!

Si encore les personnages étaient dessinés, intéressants… mais non. On ne sait rien. Tout est mystérieux ici !
J’ai trouvé en plus que certains personnages frisaient le ridicule, comme la gradée qui malmène au gré de ses humeurs des policiers sensés avoir du caractère.
La docilité de son équipe questionne la crédibilité de l’histoire. Ses jurons et son attitude finissent par être ridicules.

La psy ne fait pas de psy.

Le policier se morfond…

Ok l’enquête est compliquée, mais comme toutes les enquêtes, ma foi.

Et puis, le meilleur se situe quand même dans la fin qui aurait pu être trépidante, si un semblant de suspens, un peu de psychologie avaient fait leur apparition : toute la résolution de l’enquête (bien tirée par les cheveux… islandais) nous est révélée en quelques pages par le policier number one à la psy au cours d’un apéritif chez elle.
Non mais je rêve…
En quelques pages, pouf ! pouf ! Voici le pourquoi du moment entre deux cacahouètes.

Ben c’est du jamais vu ça !!!

Quel dommage pour une collection et un éditeur que j’adore.

Merci quand même à Babelio et à ACTES SUD.

 

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