Résumé éditeur :
4 mai 1897. Autour de l’épisode du tragique incendie du Bazar de la Charité, « La Part des flammes » mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d’Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, et Constance d’Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi.
Qu’ils soient fictifs ou historiques (la duchesse d’Alençon, née duchesse de Bavière, est la sœur de Sissi), Gaëlle Nohant donne vie et chair à ses personnages dans une histoire follement romanesque, qui allie avec subtilité émotion et gravité. Tout à la fois porté par un souffle puissant, littéraire et généreux, « La Part des flammes », nous entraîne de rebondissements en révélations à la manière d’un roman feuilleton.
★★☆☆☆ Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre.
Avis :
Je ne vais pas tourner autour du pot, ni y aller avec le dos de ma (petite) cuillère en décidant d’écrire mon douloureux ressenti sur La part des flammes.
C’est assurément le style de Gaëlle Nohant qui a eu raison de moi au fur et à mesure de ma lecture de ce long roman historique inspiré de faits et de personnages (en partie) réels.
Cela faisait des années qu’il m’appelait du haut de ma bibliothèque, mais je craignais que la fréquentation des duchesses, comtesses, marquises…. et j’en passe, me soit insupportable.
L’auteure a malgré tout su les rendre humaines, presque humbles (pour certaines ! ), un peu superficielles pour la majorité d’entre elles – ça c’est certain – et je n’ai tenu la distance que pour savoir ce qu’il adviendrait de la jeune héroïne. Midinette au cœur pur je fus et je resterai.
Les écrivains savent s’y prendre ; je tombe dans leur panneau à chaque coup.
Même si à la fin, cette fois encore, je me suis dit :
– Tout ça pour ça ?
Bref…
Ce qui m’a exaspérée, et usé les cellules neuronales de la lecture et du plaisir, c’est son style alambiqué, ses phrases à rallonge, certains passages longs, sans tonus, des mots pompeux, en veux – tu, en voilà !
Ce style irrégulier, tantôt agréable (plutôt au début) tantôt de classe Préparatoire littéraire à vous faire bailler d’ennui (à partir du milieu du texte)… m’est vite devenu insupportable.
Ou bien est-ce moi qui ne supportais déjà plus l’aristocratie parisienne d’antan ?
Va savoir…