La faucheuse, tome 2 Thunderhead de Neal SHUSTERMAN

Résumé éditeur

Intelligence artificielle omnipotente qui gère la Terre pour l’humanité, le Thunderhead ne peut en aucun cas intervenir dans les affaires de la Communauté des Faucheurs. Il ne peut qu’observer… et il est loin d’aimer ce qu’il voit.

Une année s’est écoulée depuis que Rowan a volontairement disparu des radars. Depuis, il est devenu une véritable légende urbaine, un loup solitaire qui traque les Faucheurs corrompus et les immole par le feu. La rumeur de ses faits d’armes se propage bientôt à travers tout le continent américain.
Désormais connue sous le nom de Dame Anastasia, Citra glane ses sujets avec beaucoup de compassion, manifestant ouvertement son opposition aux idéaux du « Nouvel Ordre » institué par Maître Goddard. Mais lorsque sa vie est menacée et ses méthodes remises en question, il devient clair que les faucheurs ne sont pas tous prêts à embrasser le changement qu’elle propose.

Le Thunderhead interviendra-t-il ? Ou se contentera-t-il d’observer la lente descente aux enfers de ce monde parfait ?

★★★☆☆ J’ai un peu aimé.

Critique

Quand un homme même mort continue de semer le chaos, la Communauté des assassins-glaneurs se met à trembler à son tour. C’est que dans son chœur, un corps et un cerveau entraînés à devenir le tueur parfait ont décidé de s’attaquer à la corruption interne faisant montre que tout système finit pas s’auto-salir et qu’on peut y mettre fin si on n’a pas peur de mourir.

Dans ce second opus, de nouveaux personnages apparaissent et c’est chose plaisante que de découvrir les Malpropres, parias des temps futurs et de lire que la Mort est toujours ce qui effraie l’humain même au temps de l’immortalité.

Ce récit laisse une place très grande aux considérations diverses du respecté THUNDERHEAD, super nuage, pouvoir suprême dénué d’orgueil qui gère toute la société mondiale et bien plus encore. Ce sont des passages que j’ai trouvés ennuyants ; il nous commente ainsi tout au long du roman les évènements romanesques en nous apportant ses ressentis, forces et faiblesses inclus, et c’est un peu long.

« Aimer ce que l’on fait n’a rien à voir avec prendre du plaisir à tuer » disent les faucheurs de la vieille garde pendant qu’un nouvel ordre se dessine subrepticement, et qu’une catastrophe se profile au loin. Certains faucheurs n’ont-ils rien d’autre à craindre que les coups acérés de leur propre conscience ?

J’ai lu avec hâte ce deuxième volet en regrettant donc une présence trop forte des chapitres sur le THUNDERHEAD et la douleur de devoir attendre des mois, des années avant de lire la fin de cette originale trilogie. De plus, le noyau du roman manque un peu de rythme concentrant le plus fort de l’intrigue sur la fin. C’est bien dommage.

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