Résumé éditeur :
Dans un monde qui a conquis la mort, l’humanité sera-t-elle anéantie par les êtres immortels auxquels elle a donné naissance ?
Le sinistre maître Goddard se prépare à prendre le pouvoir suprême sur la communauté des faucheurs. Seul celui qu’on nomme » le glas » pourrait faire basculer l’humanité du côté de la vie…
La conclusion époustouflante de la trilogie La Faucheuse, en cours d’adaptation au cinéma par les studios Universal.
★★★★★ Que du bonheur !
Critique :
28 novembre 2019 dernier, c’était LA sortie littéraire que j’attendais : le 3ème tome de LA FAUCHEUSE de Neal Shustersman.
Comment suis-je tombée dans cette dystopie originale qui imagine pour notre plus grand plaisir une société de la post-mortalité, où les humains, grâce aux progrès de la médecine, ne sont plus voués à mourir et peuvent même rajeunir à
l’envie ?
C’est une bonne copine qui m’a mis le tome 1 dans la main droite (je m’en souviens très bien 😉) avec les yeux pétillants. Notre âge est pourtant très éloigné de celui des YOUNG ADULTS, cibles de ce genre de livres.
Cette lecture n’en fut que meilleure.
Quelles sont les questions que soulève cette trilogie ?
1. Que serions-nous en tant qu’individus et en tant qu’espèce si nous devenions immortels ?
2. De quelle manière gérer les problèmes de population et de ressources naturelles ?
3. Comment décider qui doit vivre et mourir ?
Je donne quelques pistes pour les hésitants.
Ces décisions relèveront d’êtres sélectionnés, très formés, des personnages censés être ultra moraux, les plus éthiques, les plus sages que la TERRE ait conçu : des FAUCHEURS / EUSES.
Mais bien sûr, quand vous avez du pouvoir, beaucoup de pouvoir, la corruption n’est jamais loin, d’autant plus quand l’EGO est titillé à l’excès.
Jeux de pouvoir, manigances et perversions s’immisceront au fil des 3 tomes, avec une crise majeure à régler, ainsi qu’une intrigue à résoudre.
En sus, dans cette trilogie, la société est régie par un super-nuage, sorte de génie informatique qui résout TOUT, absolument TOUT, ou presque , le Thunderhead.
J’ai ADORÉ le premier tome, apprécié le second, dévoré ce troisième.
Autour de moi, tous ceux à qui j’ai mis le tome 1 dans les mains ont été saisis de la même frénésie de lecture pour cette histoire ensorcelante à recommander de 14 à 120 ans.