La cité de la joie de Dominique LAPIERRE

Résumé éditeur

Un prêtre catholique français, un jeune médecin américain, une infirmière et un tireur de pousse-pousse indien se rencontrent sous les cataractes de la mousson.
Ils s’installent dans l’hallucinant décor d’un quartier de Calcutta pour soigner, aider, sauver. Condamnés à être des héros, ils vont se battre, lutter, vaincre. Au milieu des inondations, des rats, des scorpions, des eunuques, des dieux, des fêtes et des soixante-dix mille « lumières du monde » qui peuplent la Cité de la joie. Leur épopée est un chant d’amour, un hymne à la vie, une leçon de tendresse et d’espérance pour tous les hommes de notre temps.

★★★★★ Que du bonheur !

Critique

Adolescente, j’ai eu ma période « Dominique Lapierre », découvrant peu à peu le monde qui m’entourait grâce à ses ouvrages documentés et (plutôt) faciles à lire.
La Cité de la Joie, roman paru en 1985 en fait partie. Un film s’en suivit quelques années après (1992), sans trahir l’esprit de l’auteur, mais ne permettant pas vraiment de faire sentir les sentiments dont se saisissent les personnages principaux.

Entre roman et témoignage, ce texte nous livre le quotidien des déshérités des Calcutta, et d’une poignée d’entre eux qui leur vouent leur vie pour faire face à leur terrible quotidien.
L’ambiance très humaine (chrétienne pour certains, médicale pour d’autres), empathique et détachée de la part de ceux qui AIDENT se fait bien sentir, grâce l’écriture descriptive de Dominique Lapierre, l’ancien journaliste.
Le personnage central, Paul Lambert, prêtre français, est inspiré de la figure de deux religieux travaillant dans les bidonvilles de Calcutta : le père François Laborde et Gaston Grandjean, missionnaire suisse, qui a changé son nom en Gaston Dayanand en adoptant la nationalité indienne en 1992.

Merveilleux message de tolérance, de vie, d’amour, et de non renonciation, La cité de la joie montre aussi comment les ponts s’établissent entre les différentes religions qui se côtoient dans ce bidonville de Calcutta.
A ce jour le livre a été traduit en trente et une langues et son tirage dépasse les quarante millions d’exemplaires.
Dominique Lapierre a créé une fondation internationale pour scolariser les enfants et ouvrir des dispensaires, entre autres.

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