Résumé éditeur
Tandis que son épouse dort paisiblement, Anselme le notaire abuse de Céleste, la jeune bonne, qui tombe enceinte. Pour sauver l’honneur de tous, Victoire décide d’adopter l’enfant. Mais elle n’a pas la fibre maternelle, et le nouveau-né dépérit. En cachette, Céleste va tendrement prendre soin de son petit. Une nuit, Victoire les rejoint dans la chambre sous les combles…
★★★☆☆ J’ai un peu aimé.
Critique
Je découvre avec Amours Léonor de Recondo, aperçue à La grande librairie pour cet ouvrage que j’ai lu presque d’une traite tant style et intrigue sont menés avec une plume aussi fluide qu’efficace.
Beaucoup de douceur et de sensibilité pour une narration que j’ai sentie se déployer sous mes yeux comme une partition de musique « classique » l’est à nos oreilles. L’auteure est musicienne, et ceci explique probablement cela.
Légèreté, rythme, grâce sont les qualificatifs que j’accorderais à cette histoire d’amours contrariées au sein d’une famille bourgeoise provinciale au début du siècle dernier.
Conventions à respecter, petits arrangements hypocrites, espoirs de douceurs sont parfaitement rendus par l’écriture sobre de cette romancière de la sensibilité qu’est pour moi Léonor de Recondo.
Hélas, je n’ai pas cru une seconde à l’histoire d’amour entre l’héroïne et Céleste. J’ai trouvé les passages sur les rapports amoureux trop modernes et décalés par rapport à l’époque et le milieu dans lequel se déroule cette histoire.
Une lecture agréable mais pas renversante.