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Le miroir d’ambre, A la croisée des mondes Tome III de Philip PULLMAN – Juste lire, par Agnès

Le miroir d’ambre, A la croisée des mondes Tome III de Philip PULLMAN

Résumé éditeur

Séparée de son compagnon Will, la jeune Lyra est retenue prisonnière par sa mère, l’ambitieuse et impitoyable Mme Coulter qui, pour mieux s’assurer de sa docilité, l’a plongée dans un sommeil artificiel. Parti à sa recherche escorté de deux anges, Balthamos et Baruch, Will parvient finalement, au prix d’un terrible sacrifice, à délivrer Lyra. Pour aussitôt repartir à l’aventure. Car, tandis que Lord Asriel se prépare à l’ultime bataille qui décidera du sort des mondes, les deux adolescents doivent s’engager dans la plus périlleuse des missions: un voyage dans une contrée d’où nulle âme n’est jamais revenue, le royaume des morts…

★★☆☆☆ Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre.

Critique

C’est la première fois que je suis déçue par une suite littéraire, quand les tomes précédents m’avaient totalement conquise. Dans ce dernier tome d’A la croisée des mondes, les mots qui me sont venus à l’esprit tout au long de cette fastidieuse lecture furent : excessif, surabondance, démesure imaginative…
Qu’il s’agisse des personnages (nombre, types), des péripéties, des situations, des informations distillées de manière appuyée et indélicate, l’excès se retrouve partout, jusqu’au style.

Trop c’est trop, j’ai beaucoup d’imagination, mais j’ai totalement bloqué.
Même s’il est intéressant cette idée que L’Autorité, symbolisme des pouvoirs religieux, est l’ennemi à abattre, la manière de progresser dans l’histoire est tellement abracadabrante que je m’en suis lassée très vite.

Cette lutte religieuse contre toute forme d’indépendance et de plaisir, le souhait de la mise en place d’une République des Cieux (par les « gentils ») où tous les citoyens seraient enfin libres et heureux, la critique (au passage) des excès humains (pouvoir, égoïsme, matérialisme…), la lutte entre la sagesse et le pouvoir, et j’en passe, me font dire qu’une histoire ne peut pas être un grand fourre-tout comme ça.

Quand le récit perd en force dès les premières pages, c’est qu’oser c’est bien mais encore faut-il savoir doser.

 

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