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Tel est pris qui croyait prendre de Roald DAHL – Juste lire, par Agnès

Tel est pris qui croyait prendre de Roald DAHL

Résumé éditeur

Gagner le gros lot dans un pari truqué, abuser le pauvre paysan en se disant curé ou se nourrir de la volaille du voisin…
Pour certains, maîtres dans l’art de jouer des mauvais tours, toutes les ruses sont bonnes, même les plus sournoises. Mais gare ! Il est parfois dangereux de se croire plus malin que les autres. Et le dindon de la farce n’est pas toujours celui qu’on imaginait…

★★★★☆ Lecture agréable, fort plaisante

Critique

Après avoir lu le FORMIDABLE Hors – série estival du magazine LIRE (juin 2016) sur Roald DAHL, le géant de la littérature de jeunesse, me voici encore immergée dans son univers et sa délicieuse écriture.
Voilà qui fait du bien même (et surtout ?) quand les années d’enfance sont un peu loin derrière nous.
Pour continuer à découvrir son œuvre, j’ai choisi le recueil de quatre nouvelles pour enfants Tel est pris qui croyait prendre.
L’éditeur annonce onze ans comme âge pour démarrer cette lecture. Permettez-moi d’émettre un léger doute sur ce point.
En effet, entre l’histoire de l’œnologue amateur des vins de Bordeaux, celle de la femme adultère et du prêteur sur gage, celle du faux curé pseudo président d’une société pour la protection des meubles rares, et enfin du braconnier de faisans, je pense que ces thèmes ne sont plus vraiment ceux qui intéressent notre jeunesse.
En effet, ces courts récits datent des années cinquante, et ça se sent.
Mais si on les replace dans leur contexte historique, alors, ces quatre récits de mensonges puérils ou vaniteux pourront être appréciés à leur juste valeur et, sûrement même étudiés au collège par des professeurs de français malins, car au-delà du suspens et de l’humour qui s’en dégagent, c’est à une très très jolie plume que nous avons affaire là.
Je me suis régalée et ai ri aussi beaucoup.

Les adolescents qui y goûteront ne pourront, je l’espère, qu’en tirer de grands bénéfices langagiers, et plus encore, car en filigrane se lisent, en sus, un grand humanisme et une sévère critique de l’avidité humaine dans ces portraits fort bien dessinés.
Signalons enfin que la dernière nouvelle « Le champion du monde » a été reprise pour créer, plus tard, le roman « Danny, champion du monde ».

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