Résumé éditeur
La crise que nous vivons n’est pas simplement économique et financière, mais aussi philosophique et spirituelle.
Elle renvoie à des interrogations universelles : Qu’est ce qui rend l’être humain heureux ? Qu’est-ce qui peut être considéré comme un progrès véritable ? Quelles sont les conditions d’une vie sociale harmonieuse ? Contre une vision purement matérialiste de l’homme et du monde, Socrate, Jésus et Bouddha sont trois maîtres de vie. Une vie qu’ils n’enferment jamais dans une conception close et dogmatique.
Leur parole a traversé les siècles sans prendre une ride, et par-delà leurs divergences, ils s’accordent sur l’essentiel : l’existence humaine est précieuse et chacun, d’où qu’il vienne, est appelé à chercher la vérité, à se connaître dans sa profondeur, à devenir libre, à vivre en paix avec lui-même et avec les autres. Un message humaniste et spirituel, qui répond sans détour à la question essentielle : pourquoi je vis ?
★★★☆☆ J’ai un peu aimé.
Critique
Cet ouvrage a pour but de nous amener à nous poser les bonnes questions, face à la crise actuelle économique et sociale.
C’est en nous faisant découvrir les vies, les paroles (toutes rapportées), les philosophies de vie de Socrate, le philosophe athénien, Jésus le prophète juif palestinien, et Bouddha, le sage indien, que Frédéric Lenoir désire ainsi nous transmettre leurs sagesses de vie.
Et ce qu’elles comportent d’aides pour le contexte actuel.
Jamais, je n’avais lu de récit aussi précis sur les conditions d’existence de ces trois hommes. Car, soyons clair, pour moi, cet ouvrage est avant toute chose un formidable récit historique, mené tambour battant par une écriture nerveuse qui s’appuie sur des sources variées et bien analysées.
Je me suis donc trouvée immergée en Grèce antique, Palestine romaine ( ma partie préférée), Inde ancienne pour mon plus grand plaisir.
Dans la première partie « Qui sont – ils ? », que de révélations pour moi, qui ai pourtant pas mal lu sur le sujet.
Un régal.
La deuxième partie, par contre, ( » Que nous disent – ils ? « ) m’a un peu soûlée à la longue, mais c’est mon rapport à certaines formes de croyances qui veut ça.
Je reconnais cependant que le travail de F.Lenoir est exemplaire pour ce livre tout à fait recommandable.