Petite Poucette de Michel SERRES

Résumé éditeur

Le monde a tellement changé que les jeunes se doivent de tout réinventer ! Pour Michel Serres, un nouvel humain est né, il le baptise  » Petite Poucette « , notamment pour sa capacité à envoyer des messages avec son pouce. Nos sociétés occidentales ont déjà vécu deux révolutions : le passage de l’oral à l’écrit, puis de l’écrit à l’imprimé.

Comme chacune des précédentes, la troisième, – le passage aux nouvelles technologies – tout aussi majeure, s’accompagne de mutations politiques, sociales et cognitives. Ce sont des périodes de crises. Devant ces métamorphoses, suspendons notre jugement. Ni progrès, ni catastrophe, ni bien ni mal, c’est la réalité et il faut faire avec.
Petite Poucette va devoir réinventer une manière de vivre ensemble, des institutions, une manière d’être et de connaître… mais il faut lui faire confiance !

★★☆☆☆ Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre.

Critique

Dans Petite Poucette, j’ai apprécié le retour dans le passé, et l’analyse qu’en fait Michel SERRES qui nous dit entre autres choses que la morale religieuse ou laïque se résumait pour les élèves en des  » exercices destinés à supporter une douleur inévitable et quotidienne due à la famine, la maladie, la cruauté du monde… ».
Comment le jeune Sapiens moderne peut-il donc comprendre la littérature et l’histoire sans être passé par la case « rusticité, guerre, souffrances physique en tous genres » ?
C’est ce qui questionne notre philosophe.
Moi un peu moins.

Entre autres choses que la morale religieuse ou laïque se résumait pour les élèves en des  » exercices destinés à supporter une douleur inévitable et quotidienne due à la famine, la maladie, la cruauté du monde… ».
Comment le jeune Sapiens moderne peut-il donc comprendre la littérature et l’histoire sans être passé par la case « rusticité, guerre, souffrances physique en tous genres » ?
C’est ce qui questionne notre philosophe.
Moi un peu moins.
Voilà donc pour nos écoliers d’aujourd’hui dont fait partie Petite Poucette (celle qui écrit de ses deux pouces sur les claviers !).

Quand il est question de leur manque d’attention et du pouvoir des médias sur eux, je suis d’accord.
Quand M.SERRES écrit que  » les médias se sont saisis depuis longtemps de la fonction d’enseignement », je ne le suis plus du tout.
Certes, nos jeunes générations ont de nouveaux comportements à développer pour mettre en œuvre une posture ouverte aux savoirs véhiculés (en partie) par le multimédia.
Mais les enseignants se doivent aussi de repenser leur pédagogie ; toujours s’adapter au public en distillant autrement les contenus (le savoir), en permettant aux élèves de l’intégrer et le mémoriser.

Ça, il ne dit pas, et c’est bien dommage, car certes les médias et les connections de notre société moderne donnent un nouveau visage à l’enseignant et à l’élève, mais une pédagogie réinventée peut être mise en place. Simplement.
Et puis, à mi-parcours, j’ai lâché totalement par l’esprit ce texte que j’ai trouvé alors alambiqué. Ce fut au final un essai irrégulier quant à son contenu, après un départ sur les chapeaux de roue, j’ai sauté en marche, autant agacée par certaines idées réductrices que par le manque de contenu.

 

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