Résumé éditeur
Une langue limpide, des images évocatrices et forte : à travers l’enseignement d’Al-Mustafa se dessinent quelques-uns des trésors de l’expérience humaine. Rien n’échappe à la leçon du Sage : amour, joie, liberté, douleur, connaissance de soi, beauté, couple, passion, mort… La vie la plus intime, comme les problèmes les plus quotidien. Hymne à la vie et à l’épanouissement de soi, Le Prophète s’impose désormais comme l’un des textes cultes du XXème siècle.
« Je ne connais pas d’autre exemple, dans l’histoire de la littérature, d’un livre qui ait acquis une telle notoriété, qui soit devenu une petite bible pour d’innombrables lecteurs, et qui continue cependant à circuler en marge, comme sous le manteau, sous des dizaines de millions de manteaux, comme si Gibran était toujours un écrivain secret, un écrivain honteux, un écrivain maudit » Amin Maalouf
★★★☆☆ J’ai un peu aimé.
Critique
Avis mitigé pour le Prophète du poète chrétien libanais Khalil Gibran (« Gibran » signifiant « Consolateur » en arabe) (1883-1931) publié en 1923 en anglais et qui est devenu un immense succès international traduit dans plus de quarante langues.
Ce livre fait de poésie et de spiritualité biblique nous parle de philosophie universelle, de ce que l’homme a de plus divin en lui.
Au départ du texte, un homme sage et pur, Almustapha, fait ses adieux au peuple d’Orphalèse.
Avant de les quitter, il leur révèle à la manière d’un testament, ses leçons de sagesse, de vie…
Tout en allégories, sa langue très poétique touche tous les sujets intéressant de près l’humain : le mariage, l’amour, le crime, la liberté, la religion, les enfants, etc, etc. faisant parfois de ces courts chapitres des petits bijoux métaphoriques.
Je ne peux pas dire cependant que j’ai été complétement séduite, car le style un peu alambiqué parfois m’a gêné, même si je conçois que le fond est pur.
Certains passages sont incontournables, d’autres (très bibliques) moins.