Résumé éditeur
» La vie est difficile. »
C’est par cette affirmation que Scott Peck, psychiatre mondialement connu et respecté, commence son livre. Si nous souffrons autant, le problème n’est pas lié à la difficulté de la vie mais au fait que nous croyons qu’elle devrait être facile. Cette attitude, en partie due à notre éducation et aux idées fausses que la société transmet, entraîne dépression, maladies, échecs et névroses. Scott Peck nous invite à ne plus fuir ce qui fait mal en utilisant des subterfuges ou des excuses.
A travers les récits de ses patients et des exemples issus de sa propre vie, il nous enseigne ce que personne ne nous a jamais appris : des leçons fondamentales pour grandir, aimer, s’engager et être plus fort. Le chemin le moins fréquenté vous permettra de faire des pas de géants dans votre vie en vous offrant des clés d’évolution psychologique et spirituelle.
★★★★☆ Lecture agréable, fort plaisante.
Critique
« La vie est difficile », tous l’auront donc remarqué, pourtant certains ont à cœur de ne pas s’appesantir sur eux-mêmes. J’en fais partie.
Les romans feel good ne sont pas ma tasse de thé (vert), car ils sont tellement éloignés de la réalité qu’ils en sont grotesques à mon goût. J’ai préféré lire Le chemin le moins fréquenté, apprendre à vivre avec la vie. Une actrice française ayant affirmé dans une interview qu’il avait bouleversé sa vie (Mathilda May).
L’auteur, Scott Peck, psychiatre mondialement connu et respecté a rencontré un succès immense avec ce livre que j’ai dévoré avec jubilation.
Il nous y explique de quelles manières, lorsque nous sommes mis face à nos responsabilités et que nous nous auto-disciplinons, le poids des cultures familiales qui nous écrasent peut s’effacer, et de quelles manières les (très) bons psy permettent à leurs (courageux) patients à analyser leurs difficultés, et à se construire enfin.
A travers les récits de ses « clients », nous comprenons ce que personne ne nous a jamais appris : les leçons fondamentales pour progresser, se développer, aimer, s’engager et être plus fort. Ce travail peut, d’après lui, se faire sans aide ! Il suffit juste de volonté et de savoirs. D’où l’intérêt de ce genre d’ouvrage.
Absolument pas simpliste (il ne se lit pas en trois jours), en rien réducteur, cette bible de développement humain respectueux de soi et des autres va du coup s’inscrire sur ma liste « livres à emporter sur une île déserte ».
On ne se sait jamais !
A lire et à relire donc, avec un petit bémol cependant : sur l’édition 1978 les liens psycho/spiritualité religieuse (chrétienne) qu’il établit dans sa pratique sont un peu lourds, pénibles.
Mais je lui pardonne… car son ouvrage est tellement enrichissant que cela n’enlève pas ses qualités de forme et de fond.