Résumé éditeur
Le cannabis est souvent présenté comme une drogue « douce » (le fameux « joint festif »). Il s’agit pourtant avant tout d’une drogue, peut-être d’autant plus dangereuse justement qu’elle est complètement banalisée. C’est cette banalisation que ce livre combat.
Voilà le cannabis débarrassé des oripeaux dont l’affublent trop souvent les a priori, opposés et également néfastes, des ligues de vertu et des idéologies laxistes. Il s’agit bien d’un drame humanitaire massif, sous nos yeux, au coin de nos rues, à la sortie de nos lycées, voire de nos collèges. Le cannabis est ici démasqué par les victimes elles-mêmes. C’est là toute l’originalité de ce livre courageux que de délivrer une vérité en un va-et-vient entre réflexion philosophique et pratique quotidienne, montrant que le cannabis s’attaque non seulement aux corps, mais surtout aux intelligences, aux sensibilités, aux discernements.
Une vérité inquiétante, qu’il faut avoir le courage de regarder en face. Une vérité nourrie d’espérance, car il est possible de s’en sortir, blessé certes, fragile sans doute, mais fort justement d’avoir dépassé ses faiblesses. Au-delà du masque d’une drogue non pas douce, mais lente, la parole est donnée à ceux qui vivent au jour le jour ce drame et cette espérance.
★★★★☆ Lecture agréable, fort plaisante.
Critique
Dans le cannabis démasqué, un courageux responsable pédagogique (association de lutte contre la toxicomanie) débarrasse le cannabis des oripeaux dont trop souvent l’affublent les a priori, des ligues de vertu et à l’inverse les idéologies laxistes.
Il a l’honnêteté de décrire le drame humanitaire massif qui se joue sous nos yeux, à la sortie des lycées, au coin des rues… dans les familles.
Le cannabis est ici démasqué par les victimes elles-mêmes et les études philosophiques de l’auteur amènent un éclairage intelligent mais engagé.
Au-delà du masque d’une drogue non pas douce, mais lente, la parole est enfin libérée. Toutes les questions sont abordées, légalisation comprise.
« Il ne suffit pas de planter quelques pieux par-ci, par-là, il faut construire une véritable digue. »
Voilà c’est dit !