Résumé éditeur
Quel est votre ikigai (votre but) ? Comment intégrer la pleine conscience dans l’imprévisibilité et le chaos de l’existence ? Du shinrin-yoku (bain de forêt) à la calligraphie, en passant par l’ikebana (art floral) ou encore la cérémonie du thé, les Japonais cultivent des traditions, des pratiques artistiques et une philosophie présentée dans cet ouvrage magnifiquement illustré par l’artiste japonais Ryo Takemasa. Vous y découvrirez tous les secrets de l’art de vivre à la japonaise à travers des conseils, des recettes et des astuces toutes simples qui transformeront votre quotidien.
★★★☆☆ J’ai un peu aimé.
Critique
Sans être en mesure de le nommer de cette manière, nous sommes nombreuses et nombreux à essayer de nourrir notre kokoro (« cœur-âme-esprit » en japonais) car nous savons que personne ne pourra le faire à notre place, mais également à apprendre à nous libérer du temps pour prendre soin de nous et donc des autres.
Dans les livres de développement personnel, le Japon n’est pas de reste dans cette quête, l’art de vivre à la japonaise venant souvent à la rescousse dans la recherche de nourriture de soi.
Une jeune eurasienne vivant à Londres nous enseigne ici les mots et les concepts japonais parce qu’ils correspondent aux aspirations précédemment décrites. Rester humble à toute épreuve, être souple et faire de la place à l’introspection en mangeant un bol de ramen et en buvant son thé Sencha (ou Matcha), tels sont quelques-uns des conseils donnés dans ce petit livre-album aux jolies illustrations parfois métaphoriques. Des photographies du pays du soleil levant s’ajoutent à l’ensemble, mais, malgré cela, je n’y ai rien trouvé de transcendant.
Raconter par la plume de cette jeune femme à la fois moderne et traditionnelle certains fondamentaux de ce pays très à la mode m’a fait passer, certes, un bon moment mais je m’attendais à plus de révélations, plus d’informations déroutantes et inattendues. Ce livre est probablement à réserver au néophyte du développement personnel et à ceux qui ne connaissent pas la philosophie de vie zen, ni le Japon. Ce qui n’est pas mon cas et explique probablement ma (petite) déception. De jolis proverbes japonais illustrent l’ensemble et donnent à l’ouvrage une (discrète) élévation supplémentaire. Il est juste dommage que certains d’entre eux soient parfois « simplets ». Un petit supplément d’âme au contenu lui aurait permis de prendre de l’envol ; des phrases comme « C’est dans l’épreuve que l’on reconnaît le mieux ses amis », je n’ai pas besoin d’aller d’ouvrir ce livre pour les découvrir.
Je dois cependant reconnaître que L’art de vivre à la japonaise est une très bonne introduction à ceux qui aspirent à découvrir d’autres modes de vie que le leur, et à voyager très succinctement dans ce pays décidément étonnant pour les Occidentaux que nous sommes.