Résumé éditeur
Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.
Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.
★★★★☆ Lecture agréable, fort plaisante.
Critique
J’ai trouvé que La tresse est un très joli récit ayant entre ses trois personnages féminins, une métaphore originale : le cheveu.
Trois femmes, l’indienne, la sicilienne et la canadienne devront mener, chacune à leur manière, un combat personnel vital.
Pourtant, tout les oppose, leur langue, leur classe sociale, leur lieu de vie, mais la plume sobre et vibrante de Laeticia Colombani permettra à leurs destins de se croiser.
La psychologie des personnages y est soignée, l’écriture fluide et entraînante.
J’ai évidemment adoré la pugnacité et le désir de liberté de ces femmes. Leurs sentiments, leurs émotions sont finement décrits dans une langue délicieuse qui m’a tenue en haleine de la première à la dernière page.
Ce tryptique voyage, géographique comme humain, qu’elle m’a fait parcourir est, selon moi, tout à fait touchant, sans être mielleux.