Résumé éditeur
Nathalie et François sont heureux, ils s’aiment et semblent avoir la vie devant eux…
Mais, un jour, la belle mécanique s’enraye. François décède brutalement.
Veuve éplorée, le cœur de Nathalie devient une forteresse où même les plus grands séducteurs vont se heurter.
Sauf un : Markus, un collègue terne et maladroit, sans séduction apparente. Sur un malentendu, il obtient de la belle un baiser volé. Pour cet outsider de l’amour, c’est un signe du destin : il se lance à sa conquête… tout en délicatesse.
« François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitions la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse..
– Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie.
Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité. »
★★☆☆☆ Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre.
Critique
J’ai trouvé cette histoire plutôt mièvre.
Le personnage principal endeuillé dans son désespoir et sa solitude a un goût de déjà vu en matière « littéraire ».
Sa rencontre avec le « pas-beau-mais-si-aimable » Markus ne m’a pas touchée.
Trop de douceur tue l’amour, et le plaisir de lire.