Fanny STEVENSON entre passion et liberté de Alexandra LAPIERRE

Résumé éditeur

Lorsque, en 1876, Robert Louis Stevenson rencontre Mrs. Osborne, une Américaine de trente-cinq ans, séparée de son mari et mère de deux enfants, c’est le coup de foudre immédiat.

Cette jeune femme joyeuse, sauvage, qui a derrière elle le passé rude et mouvementé d’une pionnière de l’Ouest, incarne aux yeux du jeune Écossais un nouvel idéal féminin. Entre ces deux êtres passionnés naît un amour extraordinaire, qui défiera les conventions et les frontières, de l’Angleterre à la Californie, jusqu’aux lointaines îles Samoa.

★★★★★ Que du bonheur !

Critique

Fanny STEVENSON, c’est d’abord une grande fresque historique qui retrace avec exactitude des univers aujourd’hui disparus : des mines d’or du Nevada aux galeries de peinture impressionnistes, des salons londoniens aux îles du Pacifique.
Cette biographie d’une femme qui a vécu cent vies, nous brosse dans une prose superbe, à la fois l’histoire d’une héroïne romantique et celle d’un Pygmalion femme.
Voici donc un livre qui, vous l’aurez compris, pour le prix d’un en contient dix.

Elle a onze ans de plus que lui, elle est pauvre, déjà mariée et mère de deux enfants avec qui elle est fusionnelle, il est totalement inconnu, déshérité et très malade. Pourtant, une incroyable alchimie prendra vie entre ces deux êtres uniques, et leur symbiose se réalisera non seulement dans l’expression artistique, mais également dans l’Aventure avec un grand A. Avec cet homme elle partagera tout, le soutiendra, et le devancera même parfois.
Sa passion pour le travail de Louis, sa dévotion à la santé fragile de Louis les mèneront d’un continent à l’autre, à la découverte d’un autre peuple.

Cette longue (mais jamais ennuyante) saga, qui nous parle de passions, des arts, d’amitié mais aussi d’amours filial et conjugal commence en 1864 pour se terminer vers 1915.

J’ai adoré (ici) le style d’Alexandra LAPIERRE qui nous offre là les portraits d’une audacieuse, volontaire et ingénieuse et d’un homme de nature optimiste et profondément humaniste, qu’on ne peut qu’aimer. Tout au long du livre, elle cite les propres écrits des antagonistes pour donner de la puissance à son récit, car pour peindre cet amour unique, l’auteure s’est appuyée sur des autobiographies, sur des récits d’époque et de très nombreux témoignages, qu’elle cite en fin d’ouvrage.

En dépit de la pauvreté et de la maladie, au-delà des distances et du temps qui séparent, ce livre c’est donc l’histoire d’une œuvre littéraire mais aussi de la VIE telle qu’on devrait avoir le courage de la vivre, en tant que femme, parfois.

Partager:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Instagram