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Escadrille 80 de Roald DAHL – Juste lire, par Agnès

Escadrille 80 de Roald DAHL

Résumé éditeur

C’est en Afrique, au Tanganyika ― aujourd’hui la Tanzanie ―, que Roald Dahl occupe son premier emploi dans une compagnie pétrolière. Mais la guerre éclate en Europe, et, pour combattre l’Allemagne de Hitler, il s’engage dans la Royal Air Force.Commence alors pour Roald Dahl une période exaltante, fertile en découvertes et en dangers…Cette autobiographie passionnante fait suite à « Moi, Boy», où l’auteur évoquait son enfance.

★★★★★ Que du bonheur !

Critique

La seconde partie de l’autobiographie de Roald Dahl, Escadrille 80, se concentre sur trois années, de 1938 à 1941. Elle commence par la période de l’aventure africaine au cours de laquelle il a travaillé pour la compagnie pétrolière Shell en Tanzanie. Luttant contre la chaleur moite du pays, le futur écrivain y vit au contact des serpents vénéneux, des lions, apprend le swahili et côtoie les colons non sans les décrire avec une grande lucidité empreinte de son légendaire humour.

Cette autobiographie sélective est un concentré d’aventures loufoques et de personnages (parfaitement décrits comme toujours chez R.Dahl) extravagants évoqués d’un ton pince-sans-rire excellent. Il faut faire un effort pour se rappeler qu’il s’agit bien d’une histoire vraie et non pas d’une nouvelle délirante pour jeunes adultes.
–  » Il faut être fou pour devenir écrivain. Celui qui choisit cette profession n’a qu’une seule compensation : une absolue vérité.» écrivit-il.

Son récit raconte ensuite sa formation militaire dans l’aviation, son accident dans le désert, et d’autres multiples aventures dramatiques en Grèce, en Syrie pendant la seconde guerre mondiale. Face aux épreuves, l’auteur fait pourtant toujours preuve d’une sérénité déconcertante. Comme si à cet âge-là la mort fait moins peur.

Grâce à son écriture vivante et à son art de l’oralité, lire Roald Dahl reste, pour moi, un immense plaisir. Peut-être est-ce dû au flegme britannique qui transparaît dans nombre de ses textes ? Ou bien à la qualité de sa plume et son sens de l’écriture ?
Probablement à tout ça, et bien plus encore.

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