En route de Isabelle Simon

Résumé éditeur

Prenons-nous la main pour une belle aventure ! Celle de la vie faite de joies, d’amitiés, de surprises mais aussi de chemins parfois sinueux ou cabossés… En route ! est une façon de dire que vivre c’est construire mais aussi savoir (se)reconstruire parmi les autres. Pour continuer de plus belle à dérouler le fil… de la vie ! Suivez la ribambelle de joyeux personnages, tous composés à l’aide de bonhommes-cailloux photographiés. Une histoire à poursuivre…

★★☆☆☆ Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre.

Critique

Je viens de recevoir En route !, l’album reçu à l’occasion de la dernière masse critique jeunesse, et c’est une grande déception.

Je m’interroge depuis l’ouverture du paquet : Comment peut-on proposer un album avec une taille si réduite à des jeunes enfants ? (16 X 12 cm) ?
Même si on le considère comme un imagier (ce qu’il n’est pas), le format n’est pas adapté du tout aux petites mains, car il ramène les photographies à une dimension dénuée d’attrait.
Ce qui se montre se conçoit bien !
D’autant plus, que le grand intérêt de ce MINI album réside dans des assemblages de cailloux qui composent ainsi une cohorte de personnages. Il faut donc BIEN les voir pour les détailler, s’en amuser…
Avec la taille de l’album, certains cailloux mesurent 4 millimètres !
Entre Land Art et imagier de cailloux ( !), l’album En route ! nous promène au bord de la rivière, nous y plonge parfois (quand les bonshommes-cailloux dégringolent tous dans un éboulis – au moins on apprend du lexique) et se retrouvent éparpillés.
On a alors droit à la photographie d’un lit de rivières (deux fois), puis les cailloux reconstituent de nouveaux personnages.
Et c’est reparti pour la galerie de cailloux superposés, entreposés, réunis, accumulés…
Bof !
Le concept est intéressant ; j’adore le Land Art, mais là on a affaire à un album de photographies qui aurait également eu grand avantage à multiplier ses productions en utilisant des matériaux de la nature, en ne se contentant pas des cailloux des berges de la rivière. Pensez aux personnages ainsi créés avec des brindilles, bâtons, terre, sable, feuilles, graines…

Il aurait également été fructueux de développer le texte, d’en faire un récit plus étoffé, parce qu’au fil des pages, je suis restée sur ma faim, d’autant plus que les concepts de « comédie de la vie », de reconstruction de soi, de chemin sinueux et cabossé… sont quand même relativement éloignés du registre de langue, et des appétences littéraires des enfants de 5-6 ans.
En résumé, des bonnes idées (land art, assemblages figuratifs originaux), mais des points faibles à revoir (taille, narration, variété des éléments naturels utilisés).

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