Comme le fleuve qui coule : Récits 1998-2005 de Paulo COELHO

 

Résumé éditeur

Comme le fleuve qui coule est un recueil de 101 textes courts publiés Paulo Coelho entre 1998 et 2005. Au fil des pages, il nous ouvre les portes de son univers d’écrivain, fait de petits morceaux de quotidien et de récits imaginaires qui acquièrent sous sa plume une dimension de contes philosophiques et pédagogiques à l’usage de tous ceux et de toutes celles qui désirent vivre en harmonie avec le monde qui les entoure, « Ces pages contiennent les récits de certains moments que j’ai vécus des histoires que l’on m’a racontées, des réflexions que je me suis faites pendant que je parcourais une certaine étape du fleuve de ma vie. Ces textes ont été publiés dans divers journaux du monde, et j’ai décidé de les réviser et de les compiler dans ce recueil. Ils font partie de mon existence et je vous les offre, à vous, mes lecteurs.» Paulo Coelho

★★★☆☆ J’ai un peu aimé.

Critique

Il y a vingt-quatre ans, la lecture de L’alchimiste, roman qui avait rendu célèbre Paulo Coelho, ne m’avait pas plu du tout. « Trop de spiritualité tue l’effet escompté », m’étais-je dit alors.
J’avais pensé « plus jamais », et puis, une amie que j’apprécie beaucoup m’a offert Comme le fleuve qui coule.

Je me suis lancée, confiante malgré tout.
Ouf ! Il ne s’agit que de courts textes, indépendants, qui m’éviteront l’ensevelissement spirituel dont fait montre l’auteur d’écrit en écrit.
C’est que Paulo Coelho croît très fortement en toutes sortes de choses et que c’est LA sa matière à littérature. A travers chaque individu, chaque brin d’herbe, les ailes de son moulin, …, c’est le Divin qu’il faut voir.

« Dur dur !  » pour moi.
Et malgré tout, j’ai trouvé son écriture plaisante.
Force est de reconnaître que les textes contenus dans ce recueil transparaissent d’une humanité incroyable et sont de délicieuses métaphores qui ne peuvent que titiller notre âme, notre cœur, notre sensibilité …
Ainsi, « Une journée au moulin » est une délicieuse parabole du Lâcher-prise, « L’homme qui suivait ses
rêves » parle de L’homme-juste, « le chemin du tir à l’arc » une allégorie de la Concentration, « Dans un bar de Tokyo » m’a touchée avec L’Amour éternel qu’il décrit, etc, etc …

Ainsi, son message est clair : profiter de l’instant présent pour vivre en aimant son prochain.
Et l’idée étant de picorer dans ce recueil (en tombant bien, si on ne veut pas trop de bondieuseries) chaque fois qu’un grand besoin de zénitude et de souhait « d’aimer » son voisin nous saisit.

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