Résumé éditeur :
» En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l’irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n’a rien d’un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s’étendre à celui des mortels ?
A l’évidence, Feyre n’est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d’origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix. »
★★★★☆ Lecture agréable, fort plaisante.
« Un palais d’épines et de roses » est le premier titre d’une saga de cinq volumes en tout, et a rencontré un succès considérable.
Même si j’apprécie occasionnellement de lire de la fantasy mêlée à du New Adult ( à ne pas confondre avec le Young Adult 😊), rien, mais alors rien du tout, ne me destinait à rencontrer cette série livresque venue des Etats-Unis.
Seule l’insistance très appuyée d’une presque trentenaire de mon cercle intime, immense lectrice restée collée à ce roman (et plus encore aux suivants), pouvait me faire basculer vers ce nouvel univers éloigné de mes aspirations.
Pour lui faire plaisir d’abord. Parce qu’on ne refuse rien à ceux qu’on aime.
Et puis la curiosité est une jolie qualité qui donne du piquant à nos existences.
Le personnage principal est Feyre ARCHERON, charmante mortelle illettrée qui, à cause d’un regrettable (en apparence) accident de chasse se verra obligée de se sacrifier pour sauver sa famille, pourtant pas très chaleureuse à son égard. C’est le moins qu’on puisse en dire.
Quelle étrange ambiance, d’ailleurs !
Lorsqu’elle est emportée par un mi-homme mi-monstre immortel, s’ouvre alors pour nous lecteurs, et surtout lectrices, une immersion littéraire des plus inattendues.
Ce nouveau milieu de vie s’avèrera féérique, aventureux, dangereux, amoureux, fantastique, magique, mystérieux (liste non exhaustive). Bienvenue au Royaume des Fae, et d’abord à la cour du Printemps auprès du redoutable Seigneur Tamlin.
Force est de relever, en premier lieu, l’usage répété de l’intertextualité que fait Sarah tout au long de ce premier volume …
Cela m’a fait quelque peu fait sourire, avant de rentrer dans l’action et la psychologie des personnages principaux.
J’ai ainsi recueilli :
- Un démarrage façon « HUNGER GAMES » avec la famille restée à la maison criant famine et espérant le retour les bras chargés de la jeune chasseresse qui a appris toute seule à chasser ;
- Une histoire de « je te hais mais tu me charmes quand même malgré tes poils et tes griffes » à la Cocteau ;
- Une ambiance comme dans « Le trône de fer », avec ses grands seigneurs et un parmi tous qui voudrait bien être « The One » ;
- Des personnages féériques aux passés troubles, , à la culture millénaire, en veux-tu, en voilà. Des sympas, des terrifiants au QI riquiqui mais aux dents acérées, des affreux dont on ne prononce le nom qu’en tremblant… entre « Harry Potter » et « le Seigneur des Anneaux ».
Bref, tout un monde de magie s’ouvre avec ses braves qui ont bien du mal à le pacifier, quand un méchant méchant au cerveau de psychopathe a déjà tout organisé pour faire beaucoup de mal à tout le monde.
Les chapitres défilent et notre petite voix intérieure nous dit :
- » Que se passe-t-il réellement ? «
- » Est-il trop tard ? «
- » Une simple jeune femme au caractère bien trempé pourra-t-elle changer la donne ? et surtout de quelle manière ? «
C’est que les mystères planent allégrement au-dessus de nous, et c’est ce qui m’a plu.
Le style facile à suivre, mais pas gnangnan non plus, nous immerge vite, nous accroche à ce royaume captivant et surtout à ce palais piquant et doux à la fois.
La fin du livre ajoute à ce programme du sang, de la sueur et j’en passe, pour les plus sensibles. Même les PEPLUMS les plus barbares ne nous avaient pas montré de telles épreuves.
On ne s’ennuie donc pas un instant, et ce n’est, visiblement que le début.
Je continue donc l’aventure…en ayant, comme à mon habitude, tenté de donner envie sur cette histoire qui allie féérie et affrontements, en en dévoilant le minimum.