Résumé éditeur :
En moins de dix ans, la révolution épigénétique a bouleversé la biologie : l’environnement où nous évoluons, les aliments que nous consommons, les comportements et croyances que nous adoptons, les relations affectives et sociales que nous tissons sont autant de facteurs qui modulent, réveillent ou bloquent l’activité de nos gènes. Autrement dit, la « dictature » des gènes n’existe pas.
Si nous avons bien hérité des chromosomes de nos parents, cela ne représente plus la fatalité que nous imaginions.
Ce que nos géniteurs nous ont légué, ce n’est pas une mélodie mais un instrument – sur lequel nous pouvons jouer une infinité de musiques ! Des musiques qui peuvent perdurer, voire se transmettre d’une génération à l’autre, ce qui prend à rebrousse-poil tout le dogme génétique né dans les années 1950. Un demi siècle après la découverte de l’ADN, l’épigénétique révèle que nous avons la liberté de nous réinventer. Nul besoin de manipulations savantes ou « transhumanistes » : notre mode de vie compte plus que notre hérédité.
★★☆☆☆ Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre.
Avis :
Quelle déception que ce livre !
Mises à part les recommandations très connues de tous maintenant comme 30 minutes d’activité physique par jour au moins, gestion du stress par la respiration, un bon sommeil, cultiver des liens sociaux, prendre du plaisir dans ce qu’on fait, bien manger… je n’ai rien lu de nouveau ni de percutant au coeur de cet ouvrage collectif, parfois, même, pompeux à suivre.
Certes, en 20 ans, un dogme s’est effondré. Tous pensaient à tort que nos gènes étaient indifférents à leur environnement, qu’ils ne pouvaient se transformer que sous l’influence du fameux couple « hasard-pollution ».
Mais une nouvelle discipline nommée l’épigénétique fait dire aux co-auteurs que nous pouvons en quelque sorte manipuler nos gènes nous-mêmes.
Nos gènes seraient fluides, dynamiques, sensibles à tout ce que nous pensons et faisons.
Notre histoire compterait autant que notre tremplin biochimique.
C’est une bonne nouvelle, mais encore faut-il savoir quoi en faire.
Et ce livre n’est pas le plus à même de répondre à cette question.
Dommage !
(le plus drôle étant quand même le chapitre du Prof. Khayat, cancérologue de son état, qui se permet ici d’intervenir sur la question de l’épigénétique et de la prévention, alors qu’il a publié « Arrêtez de vous priver, manger, boire, bien vivre ». Il est donc capable d’écrire tout et son contraire dans deux ouvrages différents. Mais j’en avais découvert un peu sur ce médecin dans « Le livre noir des médecins stars « . Plus rien ne m’étonne).