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Un léopard sur le garrot Chroniques d’un médecin nomade de Jean-Christophe Rufin – Juste lire, par Agnès

Un léopard sur le garrot Chroniques d’un médecin nomade de Jean-Christophe Rufin

Résumé éditeur

Médecin des hôpitaux, pionnier de l’humanitaire « sans frontières » , écrivain, prix Goncourt 2001, aujourd’hui ambassadeur de France au Sénégal, Jean-Christophe Rufin mène sa vie au grand galop. Selon une image tirée d’un poème de Senghor. il semble aller comme un cheval qu’un léopard aurait saisi au garrot. Pourtant, sous l’apparente diversité de cette existence, on distingue une unité profonde, née de la fidélité à une seule passion : la médecine, vécue comme un engagement total dans une discipline moins scientifique qu’humaniste. Voyage dans une vie, ce récit, en tirant sur ce fil qu’est la médecine, fait défiler sous nos yeux trente ans de notre histoire. d’un point à l’autre de la planète. De nouveau, l’auteur de Rouge Brésil et de L’Abyssin offre au lecteur une belle aventure. Mais, cette fois-ci, c’est la sienne.

★★★★★ Que du bonheur !

Critique

Dès le départ, JC Rufin annonce la couleur à la fin de sa « préface  » en écrivant :
 » La médecine est le véritable sujet de ce livre. Qu’on veuille bien me pardonner d’y parler beaucoup de moi ; c’est le seul moyen que j’aie trouvé pour parler d’elle « .

Et il est exact qu’il parle beaucoup de lui dans ce livre, mais également beaucoup de l’amour, et aussi parfois du désamour qu’il voue à la médecine et de ce qu’elle devient trop souvent quand on lui ôte son humanisme.

JC Ruffin reconnaît avoir été parfois « pénétré de (son) importance ».
Même si cela se ressent, notamment lors de ses pérégrinations auprès de certaines associations humanitaires et de ses dédales politico-ministérielles, c’est toujours, pour moi, un immense plaisir de le lire et de découvrir ce qu’il a bien voulu nous dévoiler de son parcours professionnel et de ses aspirations intellectuelles et humaines.

Son appel vers l’humain, son intérêt pour le siècle et la diversité du monde éclaboussent de leurs lumières chaque partie de cette autobiographie.

Comme toujours avec Rufin, c’est avec une langue très belle, emplie de métaphores souvent subtiles, qu’il nous colle au récit de sa vie, devenu en quelques pages, presqu’aussi addictif qu’un polar.

Ce qu’il décrit à certains moment dans son livre sur les « mandarins » médecins, nous sommes hélas nombreux à l’avoir ressenti lors de consultation ou soins médicaux.
Et dire qu’il en a également fait partie…

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