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Rufus de Tomi Ungerer – Juste lire, par Agnès

Rufus de Tomi Ungerer

Résumé éditeur

Depuis quelques mois, L’école des loisirs à la bonne idée de rééditer les premiers albums du maître alsacien Tomi Ungerer.
« Rufus », ouvrage à la charnière des années 50 et 60, conte l’histoire d’une chauve-souris qui ne se contente plus des charmes de la nuit et désir voir le jour et ses couleur. Avec poésie, tendresse et ce ton unique qui fait l’originalité profonde de l’auteur des « Trois Brigands », le récit nous est conté joyeusement, distillant un amour du désuet, une forme de nostalgie pour une « belle époque » qui se double aujourd’hui, aux yeux des lecteurs contemporains les plus grands, d’un sentiment comparable à celui de la sortie de l’album.
Un ouvrage qui n’a pas pris une ride, prouvant une fois de plus s’il en était besoin que l’oeuvre de Tomi Ungerer à désormais l’éternité des grands classiques.

★★★★★ Que du bonheur !

Critique

Tomi Ungerer disait  » Il y a beaucoup de choses qui me sont arrivées dans la vie et qui sont dans mes livres pour enfants. »
Je ne sais pas qui il a été (ou voulu être) entre la chauve – souris blessée par des abrutis parce qu’elle a voulu vivre les couleurs du jour et entre le sympathique docteur Tarturo grand amateur myope de papillons qui l’a retrouvée à moitié morte dans son jardin.

Cet album publié pour la première fois en français en 2009 (!) nous convie à une belle rencontre amicale basée sur le respect des différences et le soin aux plus démunis que nous.

C’est dans les années soixante que Tomi Ungerer entreprit, à NewYork, une série d’albums en l’honneur des animaux jusque-là mal aimés ou carrément absents des livres pour les enfants : un boa constrictor, Crictor ; une pieuvre, Émile ; un vautour, Orlando ; un kangourou, Adélaïde ; et une chauve-souris, Rufus, que voici, et dont les enfants n’auront pas jamais peur.

Ils font mentir leur réputation au gré d’albums merveilleusement bien illustrés, incarnent le bien, sauvent des vies, se révèlent plus humains que les humains qui les avaient d’abord rejetés.

Quoi demander de plus à la littérature enfantine à part nous réunir autour d’elle ?

 

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