Résumé éditeur:
Rotterdam.
Son port, ses vélos, son carnaval, ses tulipes.
Dans un pays où l’horizon se confond avec le niveau de la mer, Emmanuel Lemaire nous transporte dans cette ville ultramoderne qui semble ne pas avoir de fin.
Une promenade illustrée à travers les maisons flottantes et les immeubles qui poussent entre les canaux.
★★★★★ Que du bonheur !
Avis :
Ayant eu un énorme coup de cœur pour « Ma voisine est indonésienne » d’Emmanuel Lemaire, il était tout naturel que je me procure sa première publication « Rotterdam – Un séjour à fleur d’eau »
L’autobiographie n’est pas dangereuse pour l’ego et pour l’œuvre en général, quand son auteur sait rester humble. Pas de risque avec E.Lemaire. Ce que j’apprécie dans les autofictions illustrées de cet auteur, en plus de son dessin stylisé et efficace, de sa mise en page vive mais aisée à suivre, c’est son éloge de la modestie et des bonheurs simples qu’il rend touchants.
Il semble aussi apprécier les points de fuite et les constructions à perte de vue qu’il sait si bien rendre palpables…
Mais il n’oublie pas le reste non plus.
Et le plus important, les gens !!!
Dans ce voyage-séjour à fleur d’eau hollandaise, j’ai retrouvé quelques points communs avec son dernier opus, comme un goût certain pour lier connaissance avec sa voisine, et les gens en général, un mystère à résoudre, et surtout une propension formidable à expliquer d’autres cultures, d’autres existences que la sienne. Voici une belle échappée à Rotterdam guidée par un dessinateur de talent.
J’adore également quand il se met en scène dans son quotidien, comme j’apprécie son érudition partagée, sur les Pays-Bas, Rotterdam, les frites (!), les polders, et j’en passe. Avant la poésie de Madame hibou, il y a donc eu « la poésie du container » et avec lui son folklore industriel.
Je me suis encore régalée dans cette lecture.
Seul regret… qu’il manque à « Rotterdam – un séjour à fleur d’eau » les quelques centimètres de papier dont ma voisine se verra pourvue des années plus tard.
– « Monsieur LEMAIRE, tous vos ouvrages méritent un bien plus grand format (s’il y a une pétition en cours je la signe !!) ». Selon moi, votre crayon est digne d’obtenir des pages plus spacieuses pour nous révéler encore mieux toute sa beauté, toute son intelligence créative.
Prochaine étape pour moi, « Rouen, par cent chemins différents ».
Je ne me lasse pas de vos mini-biographies racontées par votre crayon préféré.