Résumé éditeur
Un jour au marché, le grossiste de Mendleman refuse d’acheter ses tapis parce que son stock est, dit-il, trop important. La femme de l’artisan est sur le point d’accoucher : c’est la catastrophe. Lui qui était un artiste dans l’âme, tentant de saisir dans ses tapis brodés à la main la magie d’un lever de soleil ou d’une scène de rue, est soumis à la dure loi du marché. Dans ce remarquable roman graphique, Sturm dresse un portrait magnifique des communautés juives de l’Europe de l’Est au début du XXe siècle. Le Jour du marché est aussi un conte moral, qui montre à quel point de nouvelles forces sociales et économiques peuvent affecter une vie.
★★★☆☆ J’ai un peu aimé.
Critique
Une histoire en gris et noir qui raconte une dure journée dans la vie d’un juif d’Europe de l’est au début du siècle dernier.
Quand le marchand qui lui achetait auparavant ses beaux tapis a été remplacé par un commerçant plus intéressé par le bénéfice que par la qualité du produit, alors le monde s’écroule pour ce futur père de famille.
J’ai apprécié le graphisme épuré de cette bande dessinée, et le sujet très original, mais j’aurais aimé avoir davantage d’informations sur l’existence de cette communauté déjà exclue de la société et parfois miséreuse.
Un contenu essentiellement pictural qui m’a laissée sur ma faim.