Résumé éditeur
BOUHOU… J’AI PERDU MON DOUDOU…
Rabounia, qui vit entre les pages 56 et 63
du Grand Recueil des histoires pour le soir,
est réveillée par ces cris insupportables.
Elle a beau savoir qu’il est formellement interdit
de sortir de son histoire, trop c’est trop !
Alors, elle chausse ses baskets et se dirige
vers une tout autre histoire que la sienne,
qu’elle aura bien du mal à comprendre…
★★★★★ Que du bonheur !
Critique
Rabounia, la sorcière qui fait toujours la moue, vit entre les pages 56 et 63 du Grand Recueil des histoires du soir.
Un matin, elle est réveillée par des cris affreux qui l’obligent, malgré un petit déjeuner reconstituant à base de tartine de vers de terre à la confiture de crottes de citrouille, à prendre une terrible décision : elle doit sortir de l’histoire dans laquelle elle vit.
Elle traversera d’autres histoires avant de retrouver celui qui est à l’origine de ce boucan d’enfer.
Comment une sorcière désagréable et inapte aux relations sociales pourra-t-elle aider une petite boule de poils sans défense ?
Les expressions de visage que nous renvoie Rabounia la sorcière au fichu rouge et aux baskets montantes sont touchantes de réalisme et permettent aux enfants de comprendre les émotions par lesquelles passe l’âme souvent « humaine ».
Les poils aux jambes et le ventre bedonnant, elle saura malgré tout faire preuve de gestes inconnus pour elle jusqu’alors.
De la délicatesse, il n’y a que ça de vrai.