Résumé éditeur
« Dans la cour de la ferme, toilettée en l’honneur de son arrivée, la Mélie aida le nouveau venu à descendre de la carriole, le prit dans ses bras, caressa son crâne tondu, un crâne de pitaud. »
L’été 1918, sa mère a été obligée d’abandonner Pierre à l’Assistance publique. Un collier de bois numéroté au cou, le «pitaud» est confié par l’administration aux Quercy, un couple de paysans de la Sarthe. Grâce à l’affection de Mélie, leur fille adoptive, le petit Parisien se fait vite à la vie de la ferme.
Hélas, à la mort de la mère Quercy, Pierre doit quitter la famille. Les Freiquin, ses nouveaux maîtres, sont bien décidés à le dresser. Pourtant, du haut de ses dix ans, il n’a pas l’intention de devenir leur souffre-douleur.
★★★★☆ Lecture agréable, fort plaisante
Critique
J’ai adoré ce roman visiblement autobiographique lu pratiquement d’une traite.
Le personnage principal, enfant pupille de l’état mis à mal dans une famille d’accueil détestable, est d’une vivacité et d’une volonté impressionnantes.
Grâce à la bienveillance d’un instituteur motivé et à l’intelligence du dit enfant, la plume envolée et très agréable de l’auteur nous emporte dans une France pittoresque et nous prouve une fois de plus que l’amour peut relever tous les défis.