Résumé éditeur
Pélagie la sorcière vivait dans une maison noire.
Les tapis ? noirs ! Les chaises ? noires !
Le lit et les draps ? noirs !
Sur les murs, les tableaux étaient noirs
et même la baignoire était noire.
Bien sûr, Rodolphe le chat était noir lui aussi.
Mais, dans une maison noire,
comment distinguer un chat noir ?
Alors Pélagie décida d’utiliser un peu de magie…
.
★★★★★ Que du bonheur !
Critique
Bien qu’elle habite dans une affreuse maison noire, Pélagie est une sorcière sympa. Pas de mauvais sort ou de vilain garçon transformé en grenouille dans cet album au charme d’autant plus fou qu’il est, je viens de l’apprendre, indisponible à ce jour.
Les soucis de Pélagie résident dans le fait que son chat est noir également. Comme sa (grande) maison.
S’asseoir sur lui quand il dort dans le fauteuil passe encore, mais trébucher du haut du gigantissime escalier parce qu’on ne l’a pas vu, c’est plus qu’exaspérant pour Pélagie, ce n’est plus possible du tout.
Abracadabra ! La baguette apportera du vert, puis bien plus encore… sur le pauvre maton au regard flou.
Bienvenue dans le monde de la magie et des transformations colorées pour notre plus grand plaisir.
J’ai connu des enfants de 4 ans qui connaissaient absolument par coeur tout le texte de cette histoire tant ils étaient emportés par cette originale, mais au final bienveillante sorcière.
Les années passent, le charme reste. Certains albums illustrés conjuguent tout : humour, illustrations gigantesques et expressives, texte court mais bien rédigé.
Comment voulez-vous qu’on s’en lasse ?
Ce jour n’est pas près de m’arriver.