Vous êtes fous d’avaler ça de Christophe BRUSSET

Résumé éditeur

Matières premières avariées, marchandises trafiquées, contrôles d’hygiène contournés, Christophe Brusset dénonce les multiples dérives dont il est, depuis vingt ans, le complice ou le témoin dans les coulisses de l’industrie agroalimentaire

A 44 ans, cet ingénieur de haut niveau devenu dirigeant au sein de groupes internationaux a décidé de « faire son devoir » et de briser la loi du silence.

Piment indien rempli de crottes de souris, thé vert de Chine bourré de pesticides, faux safran marocain, viande de cheval transformée en bœuf, confiture de fraises sans fraises, origan coupé aux feuilles d’olivier : les arnaques qu’il révèle sont nombreuses, mais ses conseils rassemblés dans son « guide de survie en magasin » devraient vous permettre d’en déjouer la plupart !

Christophe Brusset raconte la course de vitesse planétaire entre fraudeurs pour fournir aux industriels des matières premières toujours moins chères. Son récit effarant est une plongée saisissante et pleine d’humour dans un monde sans foi ni loi.

★★☆☆☆   Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre.

Critique

Après avoir été employé par de grandes entreprises agroalimentaires, et s’en être mis plein les poches sur le dos des consommateurs (moins que les dites entreprises mais quand même), Christophe Brusset nous livre quelques ignominies dont seul le pauvre acheteur et mangeur a été, est, et sera encore l’éternelle victime.

Le sous – titre « un guide de survie en magasin » est accrocheur et gonflé, parce que c’est à nous d’apprendre à naviguer dans la jungle alimentaire, au péril de notre santé, plutôt qu’aux industriels de se discipliner.
Donc, si je réfléchis bien, après s’être fait de l’argent sur le dos de la santé des français, il continue en vendant son témoignage. Très fort !
Déjà pas mal au parfum des truanderies en tout genre dans le domaine de l’alimentaire (merci entre autre La Cinq), je n’ai pas appris grand chose des quelques empoisonnements alimentaires en cours : les produits chinois (ah la sauce tomate en boîte !), la moutarde pas tellement de Dijon, les escargots de Lituanie, les herbes plus provençales du tout, les cèpes chinois (les désignations communes d »espèces sont indiquées, pas leur origine géographique), le cassoulet en conserve plus français du tout, les épices aux crottes de souris, la truffe chinoise, le thé pas bio mais plutôt aux pesticides, le miel frelaté, la confiture sans fruits…

et encore, les crevettes et les fruits de mer surgelés bourrés d’antibiotiques, l’imitation de safran, le fromage à l’eau, le poivre avorté (si, si) et d’autres aliments ou additifs qui nous feraient déprimés si on avait pas depuis longtemps décidé de consommer et de s’achalander autrement.
Il faudrait une Elise Lucet dans chaque rayon de la grande distribution. La pauvre…
Le grand mensonge organisé pourra encore longtemps berner
le con… sommateur avec sa food-business et plomber encore plus le trou de la confiance qui s’est instauré entre ces fraudeurs sans éthique ni moralité.

La lecture de ce livre (emprunté !) donne un livre fourre-tout, au ton ironique qui m’a agacée (forcément).
Ce monsieur aurait pu faire un geste, après ses années de terrible service, en reversant ses droits d’auteur à l’équipe de Foodwatch,
association vraiment indépendante de défense des consomm ‘ acteurs qui nous vient d’Allemagne et qu’il cite (le remord ?).
C’est le seul bon point de ce livre, cette adresse : https://www.foodwatch.org/fr/accueil/

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