Une vie entre deux océans de M.L.STEDMAN

Résumé éditeur

Après avoir connu les horreurs de la Grande Guerre, Tom Sherbourne revient en Australie. Aspirant à la tranquillité, il accepte un poste de gardien de phare sur l’île de Janus, un bout de terre sauvage et reculé. Là, il coule des jours heureux avec sa femme, Isabel. Un bonheur peu à peu contrarié par leurs échecs répétés pour avoir un enfant. Jusqu’au jour où un canot vient s’échouer sur le rivage. À son bord, le cadavre d’un homme, ainsi qu’un bébé, sain et sauf. Pour connaître enfin la joie d’être parents, Isabel demande à Tom d’ignorer les règles, de ne pas signaler « l’incident ». Une décision aux conséquences dévastatrices .

★★☆☆☆ Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre.

Critique

(Texte écouté sur Audiolib)
L’australien Tom Sherbourne revient au pays après un traumatisme familial et des souvenirs de guerre qui l’ont brisé moralement.
Cet ingénieur taciturne se réfugiera ainsi sur l’île de Janus au large de l’Australie (ne la cherchez pas dans l’océan indien sur la carte !), pour y mener sa vie bien particulière de gardien de phare.
Cette existence austère sera vite bousculée par l’arrivée d’une délicieuse épouse pleine d’énergie, mais leur bonheur sera de courte durée (dans ce roman il ne faut se réjouir de rien ) : mensonge, substitution d’enfant, culpabilité, crises . … tous les ingrédients sont présents pour faire de ce roman un mélo long, si long que les kilomètres affichés au compteur de ma voiture n’en finissaient pas de défiler sans que surgisse au fond de moi le moindre plaisir à écouter cet Audiolib.
Quelle patience j’ai eue ….
De plus, la voix de l’interprète lecteur est vraiment trop grave pour lire les voix féminines, et je ne vous parle pas des voix d’enfants.

Dans le texte, j’ai trouvé que les facilités s’étaient multipliées, avec notamment beaucoup de philosophie à 50 centimes d’euros (sur la fin ce fut le pompon), et une écriture plate qui m’a ennuyée.
Si encore il y avait eu la langue, j’aurais pardonné car après tout « chacun a ses propres plates-bandes littéraires « .
Mais ce roman m’a parfois fait penser à un téléfilm mielleux, avec pour exemple le personnage qu’on attendait depuis vingt ans et qui revient deux jours après le décès de celle qui l’espérait le plus au monde.
Oh zuuuut alors !

J’ai trouvé cette intrigue sans consistance, car à part le dilemme qui est le leur (rendre ou ne pas rendre ce qui n’est pas à eux), c’est raconté avec une telle lenteur que ça m’a désespérée.
Il manque donc, pour moi, à la fois quelque chose à l’écriture et au récit. Un peu de tempo, du rythme, un petit supplément d’âme quoi. On peut fort bien écrire sur la solitude, le doute et le chagrin sans être soporifique, encore aurait-il fallu vouloir transcrire les vagues mouvements de l’esprit qui saisissaient invariablement les personnages au cours de ce sombre récit.
Je suis sévère, mais j’ai failli m’endormir au volant plus d’une fois !
Bon, la prochaine fois, j’écouterai un thriller.

 

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