Une semaine de vacances de Christine ANGOT

Résumé éditeur

Christine Angot a écrit ce court roman comme on prend une photo, sans respirer, sans prendre le temps de souffler. En cherchant la précision, en captant l’instant et le mouvement.
Ce n’est pas à nous lecteurs de vouloir en connaître l’élément déclencheur, peu importe de le savoir. On s’aperçoit vite en le lisant que le texte possède en lui-même le pouvoir d’agir avec violence. Il suscite des sentiments dont l’angoisse ne peut être évacuée.
Il provoque le saisissement par lequel on reconnaît un des pouvoirs de la littérature : donner aux mots toute leur puissance explicative et figurative, plutôt que de s’en servir pour recouvrir et voiler.
C’est comme si l’écrivain levait ce voile, non pas pour nous faire peur, mais pour que l’on voie et comprenne.

★☆☆☆☆ Rien à garder, cette lecture m’a fait perdre mon temps.

Critique

Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’écrire des immondices « littéraires » pour dénoncer le viol, la pédophilie, l’inceste, la domination masculine exercée sur une enfant, sur le sexe féminin par un pervers manipulateur.
Christine Angiot en a décidé autrement.

Le contenu de son livre m’était inconnu jusqu’à ce que je l’ouvre.
Autant le dire tout de suite, après avoir saisi l’orientation donnée au récit insoutenable d’Une semaine de vacances , j’en ai survolé les 3/4…. de toute façon, il s’y passe toujours la même chose : le récit des actes d’un pervers sexuel manipulateur sur sa fille.
Cinquante pages évidemment dures, et surtout d’une vulgarité sans limites.

Certains écrivains feraient mieux de se soigner longuement avant d’écrire ou bien peut être devraient-ils se consacrer à l’écriture de scénarii pornographiques, à moins que le scandale ne leur plaise, ainsi qu’à leur éditeur.
Pour moi, c’est juste honteux qu’on laisse publier cela en « littérature française » (elle a même eu un prix), car je ne considère pas ce genre de livre comme un témoignage, mais plutôt comme une tentation aux actes interdits pour des déséquilibrés qui le liraient.
Mais n’est-ce pas vendeur ? Au final ?

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