Les temps sauvages de Ian MANOOK

Résumé éditeur

RESUME
Quand le vent du Nord s’abat sur les steppes enneigées d’Asie centrale, personne ne vous entend mourir. Pour Yeruldelgger, le salut ne peut venir que de loin, très loin…
Après le succès mondial de Yeruldelgger, couronné par de nombreux prix, Ian Manook retrouve la Mongolie et ses terres extrêmes dans un grand thriller d’une originalité absolue.

Ce nouvel opus des aventures de Yeruldelgger aborde la question des relations troubles de la Mongolie avec les pays voisins, ses affaires d’état, d’espionnage et de contrebande internationale.

Afin d’échapper à un complot dont il est la cible, Yeruldelgger enquête sur la mort d’une prostituée et la disparition de son fils adoptif, tandis que ses équipiers cherchent à élucider deux morts très étranges. Leurs recherches les mènent aux confins de la Mongolie, de la Russie et de la Chine, ainsi qu’au Havre, où la découverte des cadavres de 6 jeunes garçons dans un container va donner à cette affaire une toute autre dimension.

★★★★☆ Lecture agréable, fort plaisante

Critique

Ça commence avec un empilement de cadavres dont un cheval, un yack.
Puis, survient forcément un autre cadavre qu’un gypaète surnommé Voltaire dépiaute tranquillement en haut d’une montagne inaccessible pour le moment (nous sommes en hiver).

Et me voici replongée en Mongolie grâce à l’excellent Ian Manook pour ce deuxième opus.
Après Yeruldelgger, l’unique livre policier rendant hommage à la terre de Genghis Kahn, Les temps sauvages prend les mêmes (ou ce qu’il en reste) et continue ses pérégrinations politico-mafieuses. On suit le commissaire caractériel, courageux, violent…. dans nombre de tracas mongoles actuels. Entre jeunesse désespérée, magouilles, ripoux, armée intrigante et certains méchants toujours pas morts, le récit est menée énergiquement, férocement. Encore plus peut être que pour le précédent roman.
L’écriture incisive et touchante à la fois nous permet d’apprécier le don de Manook pour inclure des dialogues intelligents et percutants dans une histoire policière mais avant tout humaine.
Hélas, les dédales policiers de Yeruldelgger en « pays pourri et corrompu » m’ont un peu fatiguée en milieu de roman, mais je me suis ressaisie, notes à la main pour ne plus m’emmêler les neurones entre les noms mongols et arméniens.
Certes, l’optimisme n’est pas la vedette de ce livre d’actions, concentré d’aventures et de dénonciations de situations économiques catastrophiques pour les pays sortant du joug communisme. La Mongolie se construit ainsi dans le chaos et le désordre d’une ruée vers un meilleur futur.
Mais ce policier nous donne également au final certaines leçons de vertu, parce qu’on y prône entre les enquêtes, les courses poursuites et les affrontements, le courage, la ténacité et le désintéressement.
Ce sont là les qualités dont peuvent à coup sûr s’enorgueillir Yeruldelgger et sa bande de fidèles.

A suivre avec La mort nomade.
Maintenant, j’aime bien la Mongolie !

 

Partager:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Instagram