Le soleil sous la soie de Eric MARCHAL

Résumé éditeur

À l’aube du XVIIIe siècle, un des plus petits États d’Europe, le duché de Lorraine, se relève de l’occupation française, dans l’espoir de connaître une génération de paix. Nicolas Déruet est chirurgien ambulant. Emprisonné à la suite d’une opération durant laquelle le patient est décédé, il est obligé de s’exiler dans les armées de la coalition en guerre contre les Turcs. De retour à Nancy, il développera son art à l’hôpital Saint-Charles et n’aura de cesse de laver son honneur. Des campagnes lorraines aux steppes hongroises, des hôpitaux militaires aux ors des palais royaux, il connaîtra le destin hors norme d’un homme guidé par la passion de la chirurgie et déchiré par le choix impossible entre deux femmes que tout oppose : l’accoucheuse Marianne Pajot et Rosa, marquise de Cornelli…

★☆☆☆☆ Rien à garder, cette lecture m’a fait perdre mon temps.

Critique

Dans le Duché de Lorraine de l’hiver 1694 martyrisé par trente ans de guerre et d’occupation par les troupes françaises, un courageux chirurgien barbier fait l’expérience de la médecine, mais aussi des mésententes politiques et des ravages de la guerre. Voici ce que narre ce roman qui était très alléchant au départ, et avait été cité par Gérard Collard et quelques – un de ses amis journalistes.

Il est RARISSIME que j’abandonne un livre, que je renonce de le lire entièrement. Ça doit m’arriver une fois par an, et encore….
Je me suis accrochée à l’intrigue menant Nicolas Décret vers les steppes hongroises à l’occasion de son exil forcé. Et ce sur plus de 300 pages.
Mais, soyons franc, dès les premières pages, j’avais senti que l’écriture, les traits choisis pour dépeindre les personnages, le rythme donné à l’intrigue … bref, l’ensemble à la fois humain et stylistique était très éloigné de mes goûts littéraires.
Ça c’est pour le dire poliment.

Version plus brute : ce roman ressemble pour moi à un mauvais téléfilm qui s’étalerait sur plusieurs mois de diffusion. Un cauchemar.
Les infos données sur la médecine d’alors ne suffisent pas à contrecarrer des histoires d’amour frisant le ridicule tellement elles sont emplies de clichés, des passages longs longs et barbants, des détails dont on se fiche pas mal, des personnages sans profondeur….
Ce n’est pas la première fois que je suis fort déçue par un conseil de lecture de Monsieur Collard !
Il faudra que je sois plus vigilante à l’avenir.

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