La petite fille de Monsieur Linh de Philippe Claudel

Résumé éditeur

Monsieur Linh est un vieil homme. Il a quitté son village dévasté par la guerre, n’emportant avec lui qu’une petite valise contenant quelques vêtements usagés, une photo jaunie, une poignée de terre de son pays. Dans ses bras, repose un nouveau-né. Les parents de l’enfant sont morts et Monsieur Linh a décidé de partir avec Sang diû, sa petite fille. Après un long voyage en bateau, ils débarquent dans une ville froide et grise, avec des centaines de réfugiés. Monsieur Linh a tout perdu. Il partage désormais un dortoir avec d’autres exilés qui se moquent de sa maladresse. Dans cette ville inconnue où les gens s’ignorent, il va pourtant se faire un ami, Monsieur Bark, un gros homme solitaire. Ils ne parlent pas la même langue, mais ils comprennent la musique des mots et la pudeur des gestes.

★★★☆☆ J’ai un peu aimé.

Critique

J’ai été un peu déçue pour ce premier livre que je lis de Philippe Claudel.
La langue est le plus souvent trop minimaliste à mon goût, dans ce cadre narratif.

Même si l’on sent bien que l’important pour l’auteur était de rendre au mieux l’antagonisme « vie d’avant – triste réalité d’aujourd’hui » avec les terribles douleurs du passé et l’incertitude pour l’avenir, les lieux impersonnels du récit, la narration sans aspérités, les portraits légers…..tout concourt à faire de ce texte le récit flou d’un migrant découvrant une amitié inattendue.
Même si la dernière phrase nous fait entrapercevoir l’intrigue sous un autre jour, le rythme de ce roman, les personnages, le manque d’épaisseur à l’ensemble ont entretenu ma déception d’un bout à l’autre de ce livre.

Je n’ai pas été réellement sensible à la poésie que l’auteur a voulue insuffler dans ce court roman. Dommage !

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