La bête est morte Quand la bête est déchaînée Quand la bête est terrassée de Calvo et Victor DANCETTE

Résumé éditeur

La Seconde Guerre mondiale n’est pas achevée lorsque Victor Dancette, Jacques Zimmermann et Calvo unissent leurs talents pour dénoncer à leur façon ses atrocités. Réalisé en pleine occupation allemande, il est publié dans le troisième mois de la Libération. Ce bestiaire sanglant, qui s’inscrit dans la longue tradition du symbolisme animal, est à l’image de l’époque : féroce et impitoyable.

★★★☆☆ J’ai un peu aimé.

Critique

En deux volumes, La bête est morte ! (Quand la bête est déchainée, Quand la bête est terrassée) raconte la Seconde Guerre mondiale, sous forme d’une satire animalière du conflit et de l’occupation. Cette bande dessinée publiée après la libération de la France rend compte d’un événement dramatique par les moyens du dessin animalier.
Le décalage peut nous sembler profond entre la gravité des événements et la dimension mineure du mode d’expression.

Mais, je lui ai prêté une fonction pédagogique, rendant ainsi compte des événements par un dessin exact et documenté, et l’ai considérée également comme une bande dessinée pour adultes, même si son cadre narratif met en scène la situation d’énonciation : un Grand-père raconte au coin du feu à ses petits-enfants « cette fantastique aventure où bien des nôtres, et des meilleurs, ont laissé leur vie » donne bien entendu à l’album une dimension morale.
Il s’agit ainsi d’apprendre aux petits Français pourquoi leur pays a été vaincu par la « Barbarie » allemande et comment éviter qu’une telle catastrophe se reproduise (!).

C’est une lecture fascinante que cette capacité à métamorphoser le (dur) réel en personnages, d’habitude liés au monde coloré de l’enfance.

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