Heureux comme Dieu en France de Marc DUGAIN

Résumé éditeur

Décrété mort par son père, la veille de ses vingt ans. Mort pour la cause, la bonne, mort pour la France. Voilà un drôle d’anniversaire, en cette année 1940. Elevé dans une modeste famille de la banlieue parisienne, au bord de l’hippodrome de Champigny et dans les murs d’une maison en meulière, entre une mère employée aux chemins de fer et un père communiste, représentant en vins, le narrateur est rapidement plongé dans les travers de la Seconde Guerre mondiale, expédié dans la Résistance par son père qui le fait d’abord passer pour la victime d’une méningite fulgurante pour mieux le faire disparaître. L’apprentissage s’accomplit à coups de petits braquages qui doivent financer les réseaux « clandestins », avant de basculer dans le meurtre, de sang-froid, les interventions décisives.

★★☆☆☆ Bof ! Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre.

Critique

Heureux comme Dieu en France est un roman dont l’intrigue se déroule pendant l’occupation allemande. Ce récit écrit à la première personne met en scène un très jeune homme devenu résistant bien malgré lui.
Ce personnage méfiant qui déteste par-dessus tout qu’on pense pour lui est avant tout étranger à la vie que d’autres lui déroulent. Parfois à la limite du cynisme, ce texte capture nombre d’éléments, ou de fonctions, personnages…. de nos sociétés modernes pour en faire une critique le plus souvent acerbe.
Idéologies, autorité, pouvoir, politique …. Tout est commenté par le personnage central au cours de son périple, par cet antihéros persuadé que tous (ou presque) ne sont au final que des êtres indéniablement médiocres, égoïstes voire manipulateurs.

L’auteur a l’art de l’oralité, car le pseudo témoignage de celui qui s’est donné l’apparence nonchalante de subir un flot d’événements qu’il n’avait pas choisis est conté avec efficacité.
Dommage cependant, que certains passages soient à la limite du grotesque et …. qu’il ne se passe rien de bien nouveau en ce qui concerne l’espace temporel : l’occupation nazie en France.
Marc Dugain a une jolie écriture fluide et travaillée, mais je ne me suis pas régalée, car j’ai eu l’impression qu’il avait écrit là le roman de l’anti-conviction permanente, et ça m’a déplu.

Partager:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Instagram